Johann Zarco s’est adjugé le septième temps de la séance d’essais vendredi après-midi sur le circuit de Motegi. Le Français, qui fera donc partie de la liste de pensionnaires de la Q2, estime toutefois encore manquer de quelque chose pour faire la différence avec les autres pilotes Ducati.
Sur quoi gagner du temps demain ? « Sur la manière de freiner et de plonger plus vite dans les virages. À mon avis, Binder est aussi très fort à l’accélération, mais c’est un point que nous pouvons améliorer. On a apporté de gros changements aujourd’hui et il y a un truc qui a fonctionné. Il s’agit donc peut-être de s’adjuger autour de ces changements. Ça sera peut-être mieux, je ve vais essayer d’analyser avec le team. Il y a des zones où même en allant vite, j’ai des appréhensions. Je sais que si je n’avais pas cette appréhension, je peux faire le 43.6, mais je sens que ça ne va pas passer donc je ne tente pas. »
As-tu le nouveau système pour abaisser la Ducati. « Oui, je l’ai essayé à Silverstone. Le but est de rabaisser encore plus la moto. Tu ne le vois qu’au chrono et c’est dur à sentir. La moto est déjà basse et en regardant de plus près, on ne voit pas où gagner… mais ils ont réussi à faire mieux. »
Bagnaia et sa chute en Inde. « Ça me montre que ça joue beaucoup sur la Ducati et ça prouve également pourquoi Bezzecchi et Martin ont été si bien avant. Pecco est très confiant et sensible sur ce point-là, mais en Inde ça n’a pas tenu, car il n’avait pas le bon feeling. De mon côté, comme je sens que ça ne va pas passer, je n’y vais presque pas. Je me dis que je n’y vais par, car c’est moi qui bloque, mais quand j’essaie, je finis à terre. Je ne me bloque pas tant que ça. C’est peut-être la position… ça se joue à pas grand-chose. C’est vrai que c’est leur point fort. Une fois trouvé, tout semble presque facile. »
Sur quoi travailler ? « Ça fait un moment qu’on bosse dessus… j’ai cogité en 2021, en 2022 et cette année, avec des techniciens et des stratégies différentes… Ce n’est pas simple. Mais je progresse, parce qu’à l’entraînement, en Panigale ou Supermotard, je bats tous mes chronos. En sensation, ça progresse, et en catégorie reine, il y a ça et le fait d’être sur un nuage. »
Pour la pluie en Q2. « Oui pour économiser de l’énergie, mais aussi plus de chance de jouer la pole position. »