Johann Zarco aborde le Grand Prix du Qatar, son avant-dernier en tant que pilote Ducati. Il n’a pas reçu de consigne concernant les enjeux qui entourent son coéquipier Jorge Martin, candidat au titre mondial. Le Français espère contribuer au succès de Prima Pramac Racing au championnat par équipes.
Losail, un circuit qui lui réussit : « C’est un circuit avec peu moins de freinage. Il y a donc moins de zones où je perds un peu du temps, où parfois ça devient difficile sur la longueur des courses. J’ai donc certainement plus de chances de jouer devant. Nous espérons une bonne course. Il y a toujours une petite gestion des pneus à adopter, même sur l’asphalte précédent. Nous allons voir comment le nouveau se comporte. Nous disposons de quatre pneus avant et de quatre pneus arrière. Ça nous permet d’avoir un pneu supplémentaire pour rouler, même si la quatrième option n’intervient qu’en cas de grosse usure. Ça permet de mieux jouer avec les trois références qu’on connaît. Il y a toujours de grosse différence entre un essai l’après-midi et un autre le soir. Après tout ce qu’on peut faire l’après-midi, il est difficile d’obtenir des bonnes indications sur ce qu’on peut faire le soir. C’est le dernier grand circuit avant de rentrer en Europe. J’ai envie de me lâcher pour jouer une belle place. »
Le GP du Qatar Qatar en novembre au lieu de mars : « Il semblait faire très chaud en Formule 1 (en octobre), mais j’ai l’impression que les températures sont revenues au Qatar que je connaissais. Il fait peut-être un moins frais qu’en mars, mais ce n’est pas plus mal. »
Pecco vs Martin : aider son coéquipier ? « Si j’ai la possibilité d’aider Jorge (Martin), je pense que ça peut être cool pour le côté équipe. Sur les dernières courses, Pecco (Bagnaia) et Jorge avaient plus de vitesse que moi et je n’étais pas en mesure de penser à ça. Si j’ai l’opportunité de gagner, c’est un choix difficile. Je pense qu’il faut que j’aille vers la victoire parce que je n’ai pas cette opportunité sur chaque week-end. Je pense que ça peut valoir le coup de jouer la carte Pramac (au championnat par équipes) s’il y a un choix à faire. »
Un sujet qui a été traité dans l’équipe ? « Non, même pas. Il n’y a pas d’indications précises ou de sous-entendus. Ce serait plus un choix de ma part pour toute l’équipe, les mécaniciens, tout le groupe… »