Lin Jarvis (Yamaha Motor Racing) est en contact avec Valentino Rossi et espère que l’équipe VR46 passera de Ducati à Yamaha en 2025.
Il n’y a que deux Yamaha sur la grille de départ en 2023, une première dans l’ère du MotoGP. La marque japonaise a perdu son équipe satellite mais espère que ce ne sera que provisoire. L’objectif, ainsi que confirmé par Lin Jarvis à Gpone, est de retrouver rapidement un team avec lequel collaborer.
« Nous sommes en contact avec tout le monde, tout le temps », affirme le patron de Yamaha Motor Racing. Une structure est au sommet de la liste : la VR46. Son co-fondateur, Valentino Rossi, a roulé pour Yamaha en MotoGP durant 16 ans (2004-2010 ; 2013-2019). Il est toujours ambassadeur de la marque, et les deux entités travaillent ensemble en catégorie Moto2, notamment.
Tous les chemins mènent à Tavullia, siège de la VR46, donc. « Nous avons beaucoup d’activités ensemble avec la VR46. Nous sommes aussi leur partenaire technique. Et il y a le projet Moto2 payé par Yamaha Japon. Nous pouvons ajouter que Vale est notre ambassadeur. Pour nous, cela fait sens de choisir l’équipe de Rossi.. sans mentionner qu’aujourd’hui c’est la meilleure équipe satellite. Et qu’elle a aussi d’excellents pilotes ! », poursuit Jarvis.
Mais chez Yamaha, on sait aussi que la moto doit disposer d’un meilleur rendement pour arracher la VR46 à Ducati, actuellement le constructeur de référence en MotoGP. « Pour les convaincre, nous devons premièrement avoir des motos compétitives, leur offrir des conditions intéressantes. » Ce qui pourra se faire à partir de 2025, les troupes de Tavullia étant déjà sous contrat en 2024. J’ai parlé directement à tous les membres de la VR46 et, continuellement, aussi avec Valentino. « Si la Yamaha est compétitive, ils seront ouverts à nous, mais c’est encore trop tôt pour le moment. »
« Idéalement, c’est notre premier choix, mais il y a toujours un second choix », explique le dirigeant de Yamaha Motor Racing, qui veut voir quatre M1 sur la grille en 2025. « Nous sommes confiants de pouvoir avoir un autre team. Je pense que c’est possible mais je suis aussi sûr que nous devons d’abord démontrer la compétitivité de notre moto en 2025. Et c’est aussi dans le programme d’offrir des conditions compétitives au-delà de 2025. » Une condition également fixée par Fabio Quartararo pour continuer avec les Bleus après 2024.