Valence, Quartararo (J2) : « Les marques japonaises ont compris qu'il fallait changer de mentalité »
Fabio Quartararo a chuté lors du sprint de Valence, mais avait avant cela réussi à remonter de la 15e (grille de départ) à la 6e place en l’espace de quelques minutes. Le Français espère répéter cet excellent départ en course, dimanche, et finir l’année sur une bonne note, avant de passer à une pré-saison 2024 qui sera capitale pour son avenir chez Yamaha.
Une chute en FP2, une chute au sprint : « Ça va. J’ai eu 4 heures de sommeil, j’ai eu 39,5 de fièvre pendant toute la nuit donc c’était pas le top pour commencer la journée. J’ai pris une bonne chute pour me réveiller mais ça va, c’étaient des petites chutes. Ça va mieux, je prends des médicaments, j’ai juste des courbatures. »
De 15e à 6e en quelques virages avant de tomber : « Ça faisait longtemps que je n’étais pas tombé deux fois dans la même journée. Au final, j’avais envie d’essayer aujourd’hui. J’ai dit : ‘Allez, j’ai gagné 9 positions en moins de 2 tours, il faut arriver à faire un bon résultat.’ Je ne sais pas si la troisième place était possible, mais quatrième, on aurait pu. »
Pas de frayeur avec Bagnaia lors de la chute : « J’étais quand même bien devant, je n’étais pas à 5 centimètres. C’était beaucoup plus proche lors de mon dépassement sur Martin au Qatar, par exemple. »
Le rythme de course sur 27 tours dimanche : « Je ne sais pas car je n’ai jamais vraiment mis beaucoup de tours dans ce pneu. On perd énormément à l’accélération j’ai vu la différence avec Bezzecchi, mais il faut tout le temps donner le maximum. Le départ va être crucial. »
Les précautions à prendre avec Bagnaia et Martin… ou pas : « Je m’en fiche un peu. C’est sûr que je ne vais pas tenter une attaque suicide dans le dernier virage du dernier tour, mais comme aujourd’hui, si je vois que je suis plus rapide, je ne vais pas rester derrière, je vais essayer de dépasser. J’ai pris un bon départ, il va falloir bien analyser ça et essayer de le refaire demain. »
Des changements à venir en 2024, chez Yamaha comme chez Honda : « Il y a pas mal de choses qui ont déjà bougé, les marques japonaises ont compris qu’il fallait changer de mentalité pour marcher. C’est important pour nous de vraiment faire un pas en avant et je pense que l’année prochaine on va le faire. »
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