Le Français a connu un samedi compliqué à Misano. Il a une fois de plus manqué la Q2 et a rallié l’arrivée du sprint en 14e position, sa place sur la grille. Seul, le Niçois dit parvenir à faire de bons chronos. Le problème survient quand il se retrouve derrière ses adversaires.
Le sprint : « Une des pires courses de ma vie, je pense, surtout sur le fait de m’amuser ou pas. Le rythme n’était pas très mauvais, mais quand on se retrouve derrière un ou plusieurs pilotes, on n’arrive pas à doubler : j’accélère, je les reprends au freinage, j’accélère, je les reprends au freinage… C’était vraiment compliqué, donc c’est une course que je n’ai pas appréciée. »
Les réglages : « C’est la même moto que ce matin, la même qu’hier (donc avec la base de 2022). Quand on est seul, on peut faire des chronos, mais étant donné qu’on n’arrive pas à dépasser, je reste bloqué derrière. La difficulté réside en ça. »
Par rapport à vendredi : « Ce matin, le chrono était bien… C’est dommage qu’il y ait eu un drapeau jaune en Q1, on aurait peut-être pu passer en Q2. Le problème, c’est quand on part et qu’on se retrouve derrière des pilotes, malheureusement on ne peut pas dépasser. »
Être entendu : « J’aimerais qu’on me laisse faire. Je transmets une information et j’aimerais qu’elle soit prise en compte et qu’elle soit traitée. J’envoie les informations et elles restent contre un mur. C’est assez compliqué. Il faudra faire des changements pour l’année prochaine. »
Impression de ne pas être écouté : « Peut-être écouté, mais en tout cas, ils ne font pas le step pour vraiment progresser, ou ça met beaucoup de temps. C’est ça qu’il faudra travailler. Franco (Morbidelli) a eu un problème et quand il s’est retrouvé tout seul, il est arrivé à faire des chronos. Il peut suivre la trajectoire de la Yamaha, chose que l’on peut pas faire quand on est derrière quelqu’un. »
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