Marc Marquez a connu une journée mouvementé au Sachsenring. Le Catalan a chuté une fois en Q1, deux fois en Q2 et s’est péniblement qualifié septième, son plus mauvais résultat en MotoGP sur ce tracé. Il a bien tenté d’attaquer au début du sprint, avant de lâcher prise pour éviter la chute et rallier l’arrivée onzième.
Une journée (très) galère : « C’est vrai qu’aujourd’hui, je me suis levé… Et vous savez, on est au Sachsenring, mon énergie était positive et je me suis dit que j’allais réussir après avoir galéré vendredi. Sur le mouillé, nous étions rapides et j’étais là. Mais au fur et à mesure que la piste séchait, j’ai commencé à beaucoup souffrir. J’attaquais, je chutais, je retournais au box pour repartir à l’attaque… Tous ces risques pour une septième place, ce n’était pas suffisant pour moi. J’ai abordé le sprint avec optimisme, j’ai d’ailleurs attaqué dès le premier tour. Mais durant ce tour, j’ai eu une alerte au virage n°11 puis au virage n°1, et dans ce cas, tu coupes un peu les gaz et tu termines la course. »
Un pari perdant lors du sprint : « Nous avons apporté un changement pour la course en prenant un risque, mais en faisant ce changement, on a perdu du grip et avions moins de turning. Durant la course, la moto a été un désastre partout. Ce sera mieux dimanche, nous allons revenir à une moto que je connais. »
Quatre chutes en deux jours : « C’est beaucoup de chutes, mais au moins je suis là, proche des meilleurs. Mais le moyen d’y parvenir est de prendre trop de risques, avec pour conséquence de trop chuter. J’ai analysé la situation et je me suis dit que nous ne pouvions pas ici. Je me souviens d’être assis sur mon canapé à Jerez, et Mir avait chuté quatre fois dans le week-end à se battre pour la 15ème place. C’est important de voir la vraie situation. Nous ne sommes pas prêts à nous battre pour le podium. »
La Honda n’a plus d’avantage ici : « Aux Essais 1, le pilotage naturel est là et j’étais troisième. Le problème c’est qu’en ayant ton pilotage naturel sur un circuit, tu arrives plus vite à la limite, mais les autres arrivent à ta limite puis la dépassent. Je souffre. Je me souviens qu’avec la Honda, nous étions rapides dans les courbes lentes ; avec cette Honda, nous sommes rapides dans les virages rapides comme au Mugello, mais nous perdons en turning, surtout ici. Voyons dimanche si avec ma base je peux être un peu mieux, et si je souffre moins en course. »