Cinquième du Grand Prix de Thaïlande, Fabio Quartararo a passé une bonne journée mais souligne que l’utilisation d’une carcasse de pneu différente ici explique en partie ses progrès. Le Français estime avoir « vraiment vu nos points faibles et où on doit progresser ». Et maintenant ? « C’est entre les mains de Yamaha. »
De 10e sur la grille à 5e en course : « Ce fut une journée positive en un sens, j’ai vraiment pu voir nos points faibles et où on doit vraiment progresser, mais je me suis vraiment amusé pendant la course. Il nous manque des choses mais je suis content. Espérons pouvoir franchir un cap pour l’année prochaine. Quand le pneu commence à être usé, je peux être plus proche et la différence est moindre. Mes mains me brûlaient derrière Marc et Aleix mais je suis content de comment la journée s’est terminée. »
Une carcasse différente qui a aidé à performer : « On a pu voir qu’avoir des pneus différents nous aide, car les autres ne peuvent pas générer autant de puissance (que d’habitude). C’est clairement un avantage : c’était le cas en Inde, en Indonésie, en Thaïlande, alors qu’au Japon et en Australie on a eu du mal. Mais je suis content car ces dernières années, on était toujours plus loin à la fin de la saison (par rapport au début), et là on fait nos meilleurs résultats de l’année. J’espère que Yamaha pourra franchir un cap en 2024. »
Une meilleure vitesse en ligne droite : « Ça allait, mais surtout parce que j’étais bien la sortie du premier virage, on a travaillé ça durant le week-end pour faire la sortie parfaite. Je pense que la clé pour nous était de bien sortir des virages 1, 3 et 12 (pour être bien en ligne droite), c’était notre priorité durant le week-end. »
Concentré sur la fin de saison, mais aussi 2024 : « Au warm-up le grip était bien meilleur, on pouvait voir que le rythme des autres était bien plus rapide. Espérons pouvoir avoir ce feeling en course, mais partir dixième rend aussi notre vie plus difficile. En début de course on a toujours plus de mal. J’ai donné mes commentaires à Yamaha ,c’est maintenant à eux de franchir un cap pour l’an prochain. Il reste trois Grands Prix et c’est important de les réussir, mais on doit vraiment se concentrer sur ces petits domaines pour l’année prochaine. »
Les trois derniers Grands Prix : « On avait eu du mal en Malaisie et au Qatar, j’espère qu’on progressera. Valence s’était bien passé pour nous l’an dernier, là il fera bien plus froid, ce sera bien pour nous, surtout au niveau du pneu avant car on a du mal quand il est trop tendre. Je pense qu’on pourra bien faire. »
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