Aleix Espargaro a été contrôlé avec une pression de pneumatiques inférieure à la norme à Buriram. Il s’agit de la deuxième fois que cela lui arrive. Contrairement à Jorge Martin, il reçoit donc une pénalité de 3 secondes, qui le fait rétrograder de la cinquième à la neuvième place.
Aleix Espargaro est devenu ce 29 octobre le premier pilote MotoGP officiellement pénalisé en raison d’une pression de pneumatiques inférieure à la norme. Cela signifie qu’il a fait au moins 50 % des tours de la course (13 sur 26) avec une pression inférieure à la pression minimale imposée par la Dorna et la FIM. Cette pression est de 1,88 bar à l’avant et de 1,7 bar à l’arrière, les valeurs recommandées par Michelin.
Les pilotes partent généralement avec des pressions inférieures en prévision à des augmentations qui viennent, notamment, des kilomètres passés à se suivre. Espargaro a pu partir avec des pressions inférieures en s’attendant à ce qu’elles augmentent, du fait de la bagarre qui était attendue en piste.
Lorsqu’il s’agit d’une première fois, le concurrent en question reçoit un « avertissement officiel », comme ce fut le cas de Jorge Martin. Pour le pilote Aprilia, c’est la deuxième fois que cela lui arrive. Il écope donc d’une pénalité de 3 secondes, qui le fait rétrograder de la cinquième à la neuvième place.
Les adversaires derrière lui remontent donc d’un rang : Fabio Quartararo termine cinquième, Marc Marquez sixième, Luca Marini septième.