Marc Marquez n’a pas tardé à être dans le rythme au guidon de la Ducati. Dans le paddock, il est déjà considéré comme un candidat au titre de champion du monde MotoGP 2024.
Tous les regards étaient rivés sur le box Gresini Racing au test de Valence, mardi. Après avoir passé onze années au guidon de la Honda RC213V, Marc Marquez découvrait un tout nouveau prototype, la Ducati Desmosedici GP23 – précisément le modèle utilisé par Johann Zarco en 2023 –, machine considérée comme la plus compétitive de la grille. Quatre ans après son dernier titre mondial, l’octuple champion du monde allait-il s’adapter à la monture italienne ? La réponse a vite sauté aux yeux du paddock.
Dès son premier run, effectué sur un asphalte refroidi par les températures basses et le vent, Marquez a roulé dans la tranche des 1’30 (1’30.683). Il a ensuite continué à s’adapter à la Ducati, avant de chausser des pneus tendres et claquer un 1’29.460. Quelques minutes plus tard, il a fait légèrement mieux (1’29.424), roulant à seulement 0,149 s de son record personnel avec Honda ici (1’29.275). Il était encore tôt, mais il a décidé d’en rester là, après seulement 49 tours. Pas besoin de plus, le message est passé et a été compris de tous.
Sous contrat avec Honda jusqu’au 31 décembre, Marquez ne s’est pas exprimé et ne dira pas un mot sur le test avant le 1er janvier 2024. Mais pas besoin de mot : le sourire qui s’est dessiné sur son visage au moment de retirer son casque parle de lui-même. De même que ses chronos, réalisés sans connaître la moto et avec un style de pilotage où on a jamais eu l’impression qu’il forçait. Oui, il faudra compter sur le n°93 la saison prochaine.
Questionnés mardi soir, ses adversaires ont tous répété qu’ils n’étaient « absolument pas surpris » par sa performance. Tous ont validé ce que beaucoup pressentent : Marquez va se battre pour gagner des Grands Prix. Tant mieux pour le spectacle. Prochain rendez-vous pour lui avec la Ducati : le test de Sepang, début février, où on devrait avoir une meilleure image de son véritable niveau sur la moto italienne.
Crédit photo : Thomas Morsellino / GP-Inside.com