Qualifié neuvième à Silverstone, Johann Zarco était parti pour se battre dans le top-5 quand un pneu avant trop chaud l’a contraint à baisser la cadence. Il sauve les points de la neuvième place, « un bien meilleur week-end qu’à Assen » où il avait été percuté par Fabio Quartararo. 2024 ? Il assure que le sujet ne le perturbe pas quand il est sur la moto.
Voici les déclarations « à chaud » de Johann Zarco à la télévision française Canal + :
Une course conditionnée par les pneumatiques : « La première partie de course a été bonne. J’ai choisi de mettre le pneu tendre à l’arrière parce qu’il faisait assez froid et que je savais que je ne pouvais pas bien utiliser le medium. Je voulais me sentir bien au début. Je pense que le pneu arrière a été un problème pour les quatre ou cinq derniers tours, mais le principal souci a été avec le pneu avant à mi-course, quand j’étais encore avec Binder et Viñales. »
« J’ai eu une température trop élevée à l’avant, je me suis fait deux grosses frayeurs et j’ai perdu beaucoup de temps. Ça m’a obligé à ralentir et ça a mis au moins cinq tours à redescendre dans la bonne température. C’est ça qui m’a mis les boules parce qu’il a fallu cinq tours (pour refroidir le pneu) en roulant une seconde et demie moins vite. C’était dur de perdre du temps comme ça. J’ai essayé de lutter avec les autres mais il y avait des endroits où je perdais beaucoup trop de mètres. »
Neuvième sur la ligne, 13 points sur le week-end : « Fabio (Quartararo) a bousculé Marini à l’avant-dernier tour, les deux ont écarté, je suis passé (septième). J’ai vraiment tenté de m’arracher sur les deux derniers tours pour sauver la place que j’avais et je n’ai pas réussi, Marini s’est remis dedans et il y a aussi eu Miller. Au lieu de faire septième, je fais neuvième. Ça fait quand même sept points et avec les six points de samedi, c’est un bien meilleur week-end qu’Assen. Je n’aime pas rentrer avec un zéro. Je prends de bons points et j’ai vu de bonnes choses donc je reste lucide pour pouvoir gérer plein de petits détails. »
Un choix de pneu arrière différent et assumé : « On peut faire comme tous les autres et on n’a plus le regret de prendre une décision. Après coup, je me dis qu’il aurait fallu partir avec le medium, mais comme il faisait frais et que pour l’instant, la manière dont j’utilise la moto ne fait pas travailler le pneu arrière, avec le pneu medium j’aurais peut-être galéré au début et on aurait dit : ‘Johann ne se bat pas en début de course.’ Il n’y a même pas à réfléchir, avec des si on refait le monde. C’était un choix, bien vécu parce que j’ai vraiment vu de bonnes choses. Je suis plutôt content. Ça évolue depuis le début de l’année et ça devient de plus en plus fin. »
Le mercato ne le perturbe pas en course : « Non. Il n’y a pas encore de proposition, mais les deux pistes (une Ducati GP23 ou la Honda LCR, NDLR) peuvent être bonnes. Je laisse mon manager gérer ça. »
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