Il y a deux ans, Fabio Quartararo gagnait au Mugello au guidon de sa Yamaha, mais en 2023, tout est bien différent. Le Français a dû passer par la Q1 et n’a pas réussi à accéder à la Q2 pour la troisième fois de suite après l’Espagne et la France. Il a tout donné pour tenter d’inscrire des points dans le Sprint, mais il a échoué en 10e position. Conscient des points à améliorer, il se disait néanmoins satisfait de son rythme qu’il juge « pas si mal ».
Mieux en course qu’en qualifications ? « Je me suis senti mieux. Je trouve que le rythme que nous avions durant la course n’était pas si mal que ça. On sait exactement où nous perdons. Il faut que j’arrive à trouver des petits détails sur la moto, des petits détails sur mon pilotage. On va dire que ce que nous devons améliorer en ce moment, nous ne pouvons pas le faire. »
Pourquoi perdre autant que tu devrais avoir plus de moteur ? « On pense, mais on n’en pas vraiment… surtout dans le secteur n°4 où nous perdons énormément, ou encore le secteur n°1. Je freine super tard au premier virage et je donne le maximum possible dans le deuxième et le troisième. C’est pour ça que je dis que je sais exactement où je perds. Si on regarde les chiffres, quand j’ai sept motos devant moi avec une grosse aspiration, je n’arrive même pas à les rattraper. C’est là où nous sommes en difficulté. »
Comme se passe ton pilotage aujourd’hui, te sens-tu libérer ? « En termes de pilotage, en regardant les données, nous avons fait un peu n’importe quoi avec mon coéquipier ce matin en qualifications. J’ai perdu quatre dixièmes dans le premier secteur et je termine avec un 45.2 à cinq dixièmes. Ce n’était pas si mal que ça. Pendant la course, j’ai donné mon maximum, mais ce n’était pas possible de faire mieux. Quand les pilotes te doublent et que tu n’arrives pas à les repasser, c’est là que nous sommes en difficulté. »
Séparation avec Éric Mahé, ton organisation est fixée ? « Ce n’est pas fixé à 100 %. Nous avons décidé de nous séparer. De toutes façons, c’était prévu que nous ne travaillons plus ensemble dès 2025. Puisque tout était déjà géré jusqu’à fin 2024, on a décidé de se séparer dès maintenant. Ça fait sept ans que je travaille avec Eric, il a fait du bon travail et c’est pour ça qu’on se sépare en bons termes. »
Tu fais sans manager pour l’instant ? « Pour le moment oui, on fait comme ça. »
D’autres pilotes dans la société de management ? « Pour le moment, ce n’est pas prévu. »