Dixième du Grand Prix du Japon, Fabio Quartararo a essayé de rester en pneus slicks au début de la course, quand les autres pilotes rentraient prendre les pneus pluie. Il espérait que l’averse ne passe et ainsi aller au bout. Ça n’a pas fonctionné et il est rentré aux stands à son tour, avant de remonter dixième. Sans aucun regret.
Un pari osé et assumé : « J’ai voulu tenter de faire un tour de plus. Je savais que si la pluie s’arrêtait, je n’allais pas perdre énormément de temps (le temps que ça sèche). Mais il pleuvait trop, je pense avoir perdu 3-4 secondes, je ne sais pas combien exactement. Ça fait partie du job, j’ai voulu tenter et ça n’a pas marché. Dans la position où j’étais je n’avais rien à perdre donc il fallait tenter. »
Pas de second départ et c’est une bonne décision : « C’est dommage car je partais dixième, je prends de bons départs sous la pluie et j’avais un bon feeling mais il y avait beaucoup trop d’eau, c’était beaucoup trop dangereux, on ne voyait rien, il faisait nuit… C’est compliqué mais on peut apprendre des choses dans ces conditions, car c’est un peu une séance d’essais et on peut voir des choses. »
Une situation délicate à la fin : « Pour moi, on a été arrêtés 2 tours trop tard, on faisait déjà de l’aquaplaning donc c’était le moment d’arrêter. Faire une course à cette heure-ci (15h) au Japon, c’est un peu n’importe quoi. Dans une heure il fait nuit. On sait que même s’il fait beau, s’il y a un drapeau rouge et que ça dure une heure, ça commence à être serré. »