Avec trois victoires à Barcelone (une en Moto2 et deux en MotoGP), Fabio Quartararo joue presque à domicile ce week-end. Mais le Français a une fois encore été frappé par la désillusion en signant le 17e chrono de la séance de l’après-midi. Il passera donc en Q1 pour la sixième fois de la saison.
Moins rapide sur la moto ? « Je sens que je n’ai pas de grip, mais je le sais que lorsque je regarde les autres et que je vois la traction qu’ils ont. C’est à ce moment que je sais très bien que mon chrono ne sera pas bon. C’est sur les phases de freinage qu’on ressent le plus qu’on est à la limite (…) »
Différence par rapport à Barcelone l’an dernier. « Apparemment l’année dernière j’ai signé le même chrono en FP2. Je ne sais pas si c’est vrai, mais pour moi les chronos que font les autres avec les conditions de grip qu’il y a aujourd’hui, c’est clairement qu’on ne trouve pas une solution dans ces conditions aussi compliquées. Je pense qu’il faut trouver une solution sur le court terme ou pour l’année prochaine maximum parce qu’on n’a pas toujours les meilleures conditions. C’est sûr que quand il fait frais, comme à Assen, où le grip de la piste est super et où les conditions ne sont pas très exigeantes, je finis quatrième à deux dixièmes. En revanche, quand le grip est très moyen, quand il fait chaud, on est à la ramasse. »
Différence de performances par rapport aux autres. « Ils ont mieux travaillé que nous, tout simplement. On a stagné, on n’a pas amélioré, pas fait de différences, ils ont été plus agressifs, ils ont connu une progression énorme, tandis que nous avons amélioré quelques détails, mais on en a perdu. »
Le grip, une maladie chez Yamaha ? « Pas tout le temps. Je ne sais pas si c’est les autres qui ont réussi à améliorer le grip, mais je n’ai jamais vraiment connu de gros problèmes de grip. À Barcelone, oui, surtout le vendredi, mais en général, on n’a jamais eu un problème aussi important. Là, c’est clairement la solution et quand Dovizioso était là (chez Yamaha, ndlr), il m’avait dit : “on manque énormément de grip”, donc pour moi c’était quelque chose de normal. En revanche, pour lui, venant de Ducati, ils en avaient déjà plus… là c’est carrément une autre histoire. »