Lointain dix-huitième du sprint à Barcelone, Fabio Quartararo prend son mal en patience en attendant de découvrir le modèle 2024 de la Yamaha, qui sera testé à Misano le 11 septembre.
Fabio Quartararo est rentré au box bredouille en Catalogne ce samedi. Le Français a à nouveau vécu une journée compliquée au guidon de sa Yamaha YZR-M1, dont il dénonce encore et toujours un manque de compétitivité. Et ce n’est pas le nouvel échappement amené par la marque japonaise qui y changera quelque chose. « C’était pour avoir plus d’accélération mais ça n’a pas marché », nous a-t-il expliqué à Barcelone.
Contraint à disputer la Q1, Quartararo ne s’en est pas tiré et a dû partir dix-septième du sprint, sur un circuit où il avait toujours décroché des premières lignes en MotoGP. Il a tenté le tout pour le tout au départ et ça n’a pas fonctionné. « J’ai essayé de freiner vraiment tard pour gagner des positions mais je n’ai pas réussi à m’arrêter », regrette-t-il. Il s’est alors retrouvé vingt-et-unième avant de remonter jusqu’au dix-huitième rang, à 17 secondes du vainqueur.
« Frustré », le champion du monde MotoGP 2021 prend son mal en patience. « On a essayé énormément de choses aux essais et rien n’était mieux, donc c’est compliqué de vraiment trouver un rythme », explique-t-il. Même derrière les autres, les solutions ne viennent pas. « Le problème est qu’on conduit tellement différemment que même une roue ne suffit pas. J’ai essayé en FP2 avec Bagnaia mais ce sont des styles de pilotage totalement différents et c’est là où on est en difficulté. »
Un dimanche difficile semble attendre Quartararo au Grand Prix de Catalogne, qu’il a remporté à trois reprises en Moto2 (2018) et MotoGP (2020 & 2022). La deuxième partie de saison s’annonce longue. Un espoir, cependant : le test de pré-saison 2024 du 11 septembre à Misano, où Yamaha lui proposera la première version de son nouveau prototype. D’ici là, il faut réussir à rester concentré sur la course à venir.