« Pris en sandwich, rien à me reprocher » : Quartararo sur l'accrochage d'une course à oublier
Fabio Quartararo est l’une des victimes de l’accrochage du départ du Sprint MotoGP d’Autriche. Le Français est sorti du premier virage vingtième et a pu remonter jusqu’au quinzième rang. Si Jorge Martin, visiblement trop optimiste au premier freinage, n’a pas encore été pénalisé, Quartararo estime au micro de Canal+ qu’il a « un peu exagéré ».
Une course épineuse : « Au départ il y a eu un contact où j’ai perdu énormément de temps. Ensuite j’étais derrière Bastianini, et c’est un enfer pour dépasser. Je n’ai pas pu avoir le rythme que j’aurais dû avoir. Puis il y a eu un petit contact avec Savadori, qui m’a valu un Long lap. À la fin je ne prenais plus de risques, mais mon rythme était assez bon. C’étaient des circonstances assez compliquées. »
L’accrochage du départ et le contact avec Martin : « Ce n’est pas mon travail (d’en juger), mon travail est de piloter le plus rapidement possible. J’ai freiné très tard, je ne sais pas qui j’avais devant moi mais je l’ai énormément rattrapé, et là j’ai vu quelqu’un (Martin) arriver à une vitesse beaucoup plus haute que la normale, et je pense que s’il n’y a pas de pilote sur qui s’appuyer… J’ai fait mon maximum, j’ai freiné le plus tard possible et voilà. Je n’ai rien à me reprocher, j’ai été pris en sandwich des deux côtés. Pour moi il a un peu exagéré mais je ne veux pas rentrer dans ce genre de débat. »
Du mieux avec l’aéro, mais toujours du mal à doubler : « En roulant derrière Bastianini et les autres, je voyais que j’étais beaucoup plus rapide, et dès que j’ai pu passer Lecuona je roulais une seconde plus vite. Là j’ai pu tester et voir le potentiel de la moto. On a vu qu’on était plus rapides, mais il y a cette difficulté à dépasser. je pense que le package aérodynamique est un peu meilleur mais c’est la seule chose que je peux dire aujourd’hui. »
