Auteur d’une fin de course majuscule, Johann Zarco a décroché la quatrième place après de très beaux dépassements à Portimão Une performance qui encourage le pilote Pramac Racing en ce début d’année.
La 4ème place : « C’est une bonne position ! Il y avait beaucoup d’intensité dans ce Grand Prix mais aussi énormément de plaisir. Sentir qu’il y a moyen de faire quelque chose et le réaliser, c’est une super sensation. J’ai eu quelques difficultés en milieu de course mais à sept tours de la fin, ça allait mieux. Les autres avaient des problèmes de grip à l’arrière donc j’avais un avantage. C’était vraiment bon de pouvoir attaquer en fin de course, de bien gérer la moto et d’avoir été rapide. »
Son dernier tour : « J’ai vu qu’il y avait une opportunité au virage 11. Il faut décider de passer bien en amont pour y arriver. J’ai essayé plusieurs fois de doubler Aleix Espargaro dans ce virage quelques tours avant puis j’ai dépassé Alex Marquez. Je suis vraiment content d’avoir réussi à le faire quand je le voulais. Je tente des choses, ça marche et la moto roule comme je veux. »
L’équipe Pramac : « Elle est extra ! Tout le monde est sérieux et performant. Quand tu fais une belle course avec une jolie bagarre, ça donne du plaisir aux membres du team. Ils aiment quand je me bats comme ça. Je pouvais moins le faire avant par manque d’aisance. Maintenant, elle revient donc les combats en piste aussi. »
Bilan du premier week-end sprint : « C’est un vrai coup de boost ! J’ai plus de confiance, je me suis senti rapide et constant. En plus, il y a des points à la clé. Le week-end me plaît, chaque journée est intéressante. C’est un peu dur physiquement car il faut être performant tous les jours. Nous avons deux courses donc deux chances de prendre des points. Je suis content d’avoir réussi à le faire. »
Son avis sur l’accident de Marquez : « Je n’ai pas vu la chute. On sait que c’est un pilote qui ose beaucoup, sans doute trop. Il est extraordinaire car il essaie tout le temps. On verra sa sanction mais je sais que si j’avais fait la même chose, on m’aurait interdit de courir la course suivante. »