Le pilote espagnol Raul Fernandez estime qu’avoir gagné le titre en 2022 a renforcé Francesco Bagnaia, lui donnant un boost de confiance et de tranquilité.
Être le champion du monde MotoGP en titre met-il plus de pression sur les épaules d’un pilote ? Certains estiment que oui, car le poids du numéro 1 oblige à la performance. Il y a un trône à défendre et un statut d’homme à battre que les concurrents ne manquent pas de souligner. C’est une vérité, mais cela ne dit pas tout. Et pour d’autres acteurs du sport, cela peut même avoir un effet libérateur.
Celui qui a remporté le titre suprême peut en effet se mettre à ressentir moins de pression, car il a désormais atteint son objectif. Il peut être plus serein et plus tranquille. Il sait qu’il en est capable, qu’il y est déjà parvenu, qu’il est au sommet et que ce n’est pas la fin du monde s’il échoue, car il y est déjà arrivé. Tout dépend donc de comment chacun négocie la chose.
Pour Raul Fernandez, Francesco Bagnaia gère bien ce nouveau statut et va s’en servir comme d’une force. Le pilote de l’équipe RNF l’a souligné lors du Test de Portimao, où son adversaire italien a roulé en 1’37 pour la première fois de l’histoire du circuit : « Avoir gagné le championnat va donner à Pecco un ‘plus’ de confiance en lui et de tranquillité. Maintenant il n’a plus à penser à gagner le mondial, il l’a déjà fait. Tout lui viendra plus facilement et on l’a vu ici, pas seulement avec son tour rapide mais aussi avec son rythme. »