Treizième sur la grille, seizième au premier tour, Fabio Quartararo avait réussi à remonter huitième quand il a perdu l’avant à l’entrée du chemin aux boeufs. Il rencontre toujours les mêmes problèmes que lors des Grands Prix précédents, et aura une nouvelle chance de marquer des points à domicile dimanche.
Déclarations issues du point presse de Fabio Quartararo ce samedi.
Récit de la course : « Le premier tour n’a pas été facile. Quand on passe la première, deuxième, troisième ou quatrième, on est limite au niveau du moteur. Je suis allé à l’extérieur au virage 3 mais ça ne s’est pas bien passé donc je suis redescendu 16e. Je suis remonté 8e, j’ai réussi à doubler Alex (Marquez), Aleix (Espargaro) et Maverick (Vinales) car ils faisaient un peu n’importe quoi, mais sinon je n’aurais pas pu passer. J’ai réussi à être plus intelligent sur mes dépassements, à profiter des erreurs des autres en freinant plus tôt. J’avais des problèmes avec le pneu avant, j’ai poussé encore plus pour voir si ce que je raconte, ce ne sont vraiment pas des bêtises, et si j’avais de la marge sur l’avant. C’est frustrant car j’ai loupé la trajectoire de cinq centimètres. On n’a pas le droit à l’erreur, c’est difficile. »
Une qualification en 13e place qui pénalise : « Si je partais plus à l’avant, ça changerait tout. Je n’arriverais pas à doubler mais je resterais dans la même situation. La seule possibilité de dépasser est dans le virage 3 ou le virage 8, mais quand tu as un écart trop important avec le gars de devant, c’est impossible de doubler. C’est ce qu’il s’est passé derrière Maverick (Vinales). Je n’ai vraiment pu attaquer que Franco (Morbidelli), parce qu’il a la même moto que moi. »
Rouler en paquet ne fait pas ses affaires : « Je roulais en 1’31.7, ce n’est pas si mauvais que ça. Il faut toujours des situations précises pour qu’on roule vite : quand on n’a pas de pilotes devant. Quand tu es seizième, cela n’existe pas ce genre de situation. J’ai dû partir avec le pneu plus dur à l’avant pour ne pas avoir de problème (de pression qui augmente). Avec le tendre ça aurait été encore pire. Il y a énormément de choses à régler. »
Rester maître de soi-même : « Je pense que pour améliorer, il faut rester calme, faire mon maximum et ne pas m’énerver. On n’a jamais été aussi mal. C’est frustrant mais ce n’est pas en s’énervant que ça va s’arranger. Il ne faut jamais être résigné, toujours être optimiste. J’aimerais au moins retrouver le feeling des années précédentes, que je n’ai pas. C’est ce qu’on a en tête. »
La lutte pour le titre n’est pas d’actualité : « Je suis optimiste, mais pas à ce point là. L’an dernier Pecco (Bagnaia) avait gagné à Jerez et au Mugello avant sa remontée, il se battait pour les victoires. Il avait fait des erreurs mais il était toujours devant. Nous, on ne l’est pas. C’est donc dur d’être aussi optimiste, même si je ne lâcherai rien et j’essaierai de rapporter les meilleurs résultats tout le temps. »
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