Johann Zarco a conclu la première journée du Grand Prix d’Italie en septième position du classement combiné des deux séances à un peu plus de deux dixièmes seulement du leader Francesco Bagnaia. Globalement, l’Azuréen est ravi de son entrée en matière et il entend bien confirmer samedi, peu importe les conditions.
La journée. « Content du premier jour. J’étais toujours parmi les dix premiers, ce qui était l’objectif principal. J’ai le sentiment d’avoir encore mieux géré que les autres fois, d’être rapide d’emblée pour ensuite rester zen afin de mieux ressentir les pneus et de mieux faire des choix stratégiques. Tout semblait sous contrôle et j’en suis content. À voir demain… Avec Massimo (Branchini), on fait un travail autour de petites choses et à chaque fois je me sens de mieux en mieux. Et plus le feeling va évoluer et mieux je pourrai être et c’est une bonne chose. »
La météo demain. « Je vois au moment présent. Il faudra s’adapter. J’espère qu’il pleuvra suffisamment pour chausser les pneus pluie ou vraiment sec. Les pneus slicks, quand il commence à pleuvoir, c’est le plus stressant. Tu sais que ça peut tenir… plus t’attaques, plus le pneu est chaud, plus ça tient, mais si ça décroche, tu voles. Tu roules avec la peur et ce n’est pas marrant. Si ça pleut vraiment ou que ça devient mouillé, c’est physiquement plus facile. Du coup, j’ai plus de chances de jouer mes cartes. »
S’il pleut demain et que c’est sec dimanche ? « On n’a pu cerner nos pneus et avec l’expérience des années précédentes, nous sommes bien calés »
Des courses serrées. « Les virages se passent tellement vite qu’il ne faut pas faire d’erreur et voir comment les autres se bagarrent. S’il y a de la bagarre, ça aide celui qui est devant. Si les pneus montent en température, celui qui est devant peut rester constant et s’échapper. Je pense qu’il peut y en avoir qui s’échappent grâce à cette pression qui peut monter ou pas. Comme d’habitude, il s’agira d’être très fort pour engager des dépassements. Le freinage du premier virage est très chaud… 355 km/h, 360 aujourd’hui pour Martin. Quand j’arrive à l’aspi, j’ai eu plusieurs occasions de les atteindre ces 360, mais, comme je n’ai pas envie de commettre une erreur au freinage ou de percuter un autre, je freine avant, avant le speed trap. »
Un premier virage dangereux ? « Si tu veux tenter un truc : il faut être sûr, tu gagnes deux ou trois places ou tu tapes quelqu’un. »
Ne pas se blesser, la clé de la saison ? « Je pense que oui, parce que les sprints et les courses coûtent de l’énergie. Nous avons enchaîné trois semaines de repos, donc ça va, et nous allons avoir trois semaines après. Mais que ça soit pilote ou ambiance team/mécanos, l’enchaînement de septembre à novembre peut faire certaines différences sur la régularité. »