Tombé dès le troisième tour à Silverstone, Joan Mir demande à Honda des nouveautés pour ne pas vivre le même genre de week-end à Spielberg, du 18 au 20 août.
Forfait depuis sa blessure au Grand Prix d’Italie, le 9 juin, Joan Mir a fait son retour à la compétition près de deux mois plus tard, à Silverstone. Sa situation a cependant peu évolué par rapport aux courses précédentes. Comme à Austin, à Jerez et au Mans, il n’a ramené aucun point de Silverstone. Portimao reste le seul circuit où il a scoré des unités, les 5 de la onzième place.
Qualifié dix-neuvième et arrivé dix-septième du sprint, samedi, il s’est retrouvé bon dernier dès les premiers kilomètres le dimanche. Il a perdu le contrôle de sa Honda au troisième tour et a chuté. Le champion du monde MotoGP 2020 a ensuite évoqué des problèmes à l’avant de sa moto, avec une sensation de pneu qui se bloquait à chaque freinage. De mauvaises sensations sur les freinages et une « moto très nerveuse » lui ont fait passé un mauvais dimanche. Qui s’est donc terminé dans le bac à graviers.
Depité, Mir a lâché dans son débriefing que « cette Honda n’est bonne dans aucun domaine. Nous devons faire un ‘reset’ et améliorer l’électronique, l’adhérence et l’aérodynamique », a-t-il pointé. Et il craint de vivre une situation similaire en Autriche, du 18 au 20 août. « Nous y travaillons, mais pour l’instant nous n’avons pas de nouveautés pour améliorer la situation et si nous ne les obtenons pas, ce sera la même chose lors de la prochaine course. »
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