Luca Marini disputera le 10 mars sa première course en tant que pilote Honda, un statut dont il dispose depuis cette année. Arrivé en MotoGP en 2022, l’Italien a passé deux ans sur la Ducati de l’équipe VR46, avec qui il avait son contrat. Il a pris le risque de descendre de la Desmosedici, machine la plus compétitive du plateau, pour grimper sur la RC213V, qui n’a gagné qu’un Grand Prix en 2023.
« Un choix fort », ainsi que qualifié par Andrea Dovizioso au micro de la TV italienne Sky. L’ancien pilote MotoGP, aujourd’hui fin observateur de la vie du paddock, sait de quoi il parle. Il a lui-même roulé avec la Ducati, mais aussi avec d’autres machines moins performantes. Il est passé par tous les états dans sa longue carrière en championnat du monde.
« (Marini) avait une moto compétitive et il sait qu’il pouvait accrocher de très bons résultats », poursuit-il. « Quand tu décides d’aller dans une équipe d’usine, c’est parce que tu veux vraiment essayer de prendre un autre chemin, en tant que leader. Si tu es pilote officiel, tu es l’un des leaders, tu peux créer ton propre espace et un chemin peut être ouvert pour toi qui, si tout va bien, sera même encore meilleur pour le futur. C’est un pari important mais ça peut payer. »
Le frère de Valentino Rossi est-il le bon capitaine pour la barque du HRC ? Possible, répond Dovizioso. « Je n’ai pas pu parler avec Luca depuis qu’il est devenu pilote Honda, donc je ne connais pas son retour personnel. Le MotoGP a beaucoup changé depuis 2009. De ce que je connais de lui, il semble très méthodique et précis. Et ce sont des caractéristiques qui peuvent aider dans le grand travail qui doit être fait au HRC. Cela prendra certainement du temps. »