Le constructeur japonais dispose d’un avantage par rapport à ses quatre concurrents en MotoGP vis-à-vis de 2024. Un avantage qu’il lui faudra utiliser avec clairvoyance pour s’arracher l’un des prochains cadors de la catégorie reine. ☆ Contenu Premium : soutenez-nous, abonnez-vous et découvrez la nouvelle version de GP-Inside pour vivre la saison 2023 comme jamais auparavant !
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Et si la prochaine pépite du sport moto atterrissait chez Yamaha ? Le constructeur japonais aura une carte à jouer en ce sens sur le marché des transferts du championnat du monde MotoGP 2024. Et si le sujet peut sembler lointain, la campagne 2023 n’ayant même pas encore débuté, force est de rappeler que les contrats sont parfois signés très tôt. Francesco Bagnaia avait par exemple été enrôlé par Ducati pour 2019 en… février 2018, à l’époque où il n’avait encore jamais gagné une course en Moto2.
Quelle est la force de Yamaha sur ce marché des transferts 2024 ? La firme d’Iwata est la seule à disposer d’une place dans son équipe d’usine. Les accès sont en effet verrouillés chez Ducati (Francesco Bagnaia et Enea Bastianini), Aprilia (Aleix Espargaro et Maverick Vinales), KTM (Jack Miller et Honda) et Honda (Marc Marquez et Joan Mir). Ces quatre paires resteront ensemble pour les deux saisons à venir.
Chez les Bleus, en revanche, seul Fabio Quartararo a été signé jusqu’à fin 2024. Le contrat en vigueur de Franco Morbidelli se terminera à l’issue de la campagne 2023. L’Italien est sous pression car sa première saison complète dans l’équipe officielle, en 2022, s’est soldée par un bilan catastrophiqe (42 points en 20 courses, ce qui lui a valu la 19ème place du classement général). Ou il retrouve son niveau d’antan en 2023 – il faut rappeler qu’il a terminé vice-champion en 2020 –, ou il perdra sa place.
Être la seule équipe d’usine à pouvoir proposer un guidon en 2024 est un atout que les dirigeants de Yamaha doivent utiliser. Soit pour attirer un pilote déjà en MotoGP mais qui chercherait à se rendre ailleurs fin 2023, comme Jorge Martin. Soit en allant piocher dans le championnat du monde Moto2, où plusieurs jeunes talents sont en pleine ascension. Citons parmi eux les Espagnols Pedro Acosta et Izan Guevara, affiliés à KTM, mais aussi Alonso Lopez.
Ce-dernier vient d’exploser sur la scène internationale, avec deux victoires et cinq podiums décrochés en 2022 alors qu’il a rejoint le championnat du monde en cours de route (14 Grands Prix disputés sur 20), en remplacement de Romano Fenati dans l’équipe Speed Up Racing. Des résultats obtenus dans le même team et avec le même châssis que celui avec lequel roulait en Moto2 un certain… Fabio Quartararo, aujourd’hui pilote Yamaha. Suivez notre regard.
Grille de départ MotoGP 2023/2024 (en rouge, les places à prendre en 2024) :
Aprilia Racing (Aprilia) :
Aleix Espargaro (2024)
Maverick Viñales (2024)
CryptoData Aprilia RNF MotoGP Team (Aprilia) :
Miguel Oliveira (2024)
Raul Fernandez (2024)
Ducati Lenovo Team (Ducati) :
Francesco Bagnaia (2024)
Enea Bastianini (2024)
Gresini Racing (Ducati) :
Alex Marquez (2023)
Fabio di Giannantonio (2023)
LCR Honda Castrol/Idemitsu (Honda) :
Alex Rins (2024)
Takaaki Nakagami (2023)
Monster Energy Yamaha MotoGP (Yamaha) :
Fabio Quartararo (2024)
Franco Morbidelli (2023)
Mooney VR46 Racing Team (Ducati) :
Luca Marini (2023)
Marco Bezzecchi (2023)
Prima Pramac Racing (Ducati) :
Johann Zarco (2023)
Jorge Martin (2023 – option 2024)
Red Bull KTM Factory Racing (KTM) :
Jack Miller (2024)
Brad Binder (2024)
Repsol Honda Team (Honda) :
Joan Mir (2024)
Marc Marquez (2024)
Tech3 GasGas Factory Racing (KTM) :
Pol Espargaro (2024)
Augusto Fernandez (2023)
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