Le Grand Prix de Valence 2012, remporté par Dani Pedrosa avec 37,661 secondes d’avance sur Katsuyuki Nakasuga, est à ce jour la course MotoGP terminée avec l’écart le plus élevé.
Les dernières saisons du championnat du monde MotoGP ont été le théâtre de courses particulièrement disputées, avec parfois des victoires et des podiums se jouant en quelques dixièmes. Il n’est désormais plus rare de voir une épreuve faire son entrée dans le top-10 des plus serrées de l’histoire de la compétition. Le dernier Grand Prix en date en 2022, à Valence, s’est terminé avec moins de 2 secondes de marge entre les quatre premiers. Le 16 octobre dernier, le top-7 du Grand Prix d’Australie n’était séparé que de 884 millièmes.
Les occasions de voir de grands écarts se font rares, mais elles existent. À ce sujet, quelle est la course terminée avec la plus petite marge entre le vainqueur et son second dans l’ère du MotoGP, débutée en 2002 ? Ceux qui suivaient le championnat il y a plus d’une décennie s’en souviennent peut-être : il s’agit du succès de Dani Pedrosa sur le circuit Ricardo Tormo de Valence, en 2012.
La course fut déclarée comme disputée sur pise mouillée, mais certains pilotes jugèrent après le tour de chauffe qu’il était préférable de chausser des pneus slicks, quitte à devoir partir depuis la voie des stands. Dani Pedrosa fut de ces hommes et le choix était le bon, l’Espagnol remontant sur les hommes devant lui avant de prendre les commandes de l’épreuve. Il la terminera en vainqueur avec 37,661 secondes d’avance sur le Japonais Katsuyuki Nakasuga, pilote d’essai Yamaha qui venait remplacer Ben Spies. Casey Stoner compléta le podium à 60,633 secondes de l’homme qui était alors son coéquipier chez Repsol Honda.