Le champion du monde MotoGP 2020 entame une nouvelle étape de sa carrière chez Honda, après avoir passé quatre saisons sur la Suzuki GSX-RR. La pression ? « Un athlète doit toujours vivre avec », a-t-il répondu lors de la présentation du Repsol Honda Team, « confiant » quant à ses chances de réussir.
Pilote Honda Repsol, un poste où il faut briller : « La pression est quelque chose avec laquelle un athlète doit toujours vivre. Faire partie d’une équipe comme celle-ci ajoute de la pression, mais si vous avez cette mentalité de gagnant, que vous vous poussez… (Ce qu’il se dit à) l’extérieur ne vous affecte pas (…) La peur de l’échec est toujours là et pas seulement dans cette équipe, mais j’ai confiance en mes capacités et en l’équipe, et je crois que nous aurons une moto compétitive. »
« J’ai confiance en ce que je peux faire. Les attentes sont élevées. Vous voulez toujours être aussi rapide que possible. Je ne sais pas si je pourrai me battre pour les podiums dès les premières courses, mais je m’efforcerai de donner le meilleur de moi-même. Je ne peux pas me permettre de ne pas être devant, car c’est mon objectif et celui de l’équipe. »
Devenir le coéquipier de Marc Marquez : « Chaque pilote est différent, et cela ne veut pas dire qu’il est meilleur ou pire que l’autre. C’est clair que venir dans une équipe avec un coéquipier comme celui-ci est plus compliqué, mais c’est un challenge important pour moi. J’arrive ici à un bon moment de ma carrière, et porter ces couleurs a toujours été un rêve pour moi.
Des essais de pré-saison cruciaux : « Le challenge était grand à Sepang. En plus de devoir m’adapter à une moto différente, j’ai également dû donner des directives pour le développement de la machine. Les directives que j’ai données ont coïncidé avec les commentaires de Marc (Marquez) et c’est très important, car si ce que vous demandez est différent de ce que dit votre coéquipier, cela peut créer une certaine confusion. (…) Les tests sont très importants, surtout parce que nous en avons de moins en moins. Nous avons atteint un niveau acceptable à Sepang, mais sur d’autres circuits, cela peut changer. J’espère continuer à évoluer en tant que pilote et continuer à comprendre cette moto à Portimao. »
Une machine difficile à piloter à l’arrière d’après ses anciens pilotes : « Je n’ai pas remarqué de problème de confiance avec l’arrière. Pour moi, la chose sur laquelle travailler, c’est l’accélération. Je pense que nous pouvons beaucoup nous améliorer et c’est l’un de nos points faibles. Nous pouvons beaucoup progresser avec l’électronique. J’ai besoin de temps pour mieux comprendre et être plus rapide. »