Deuxième derrière Francesco Bagnaia à Jerez, Fabio Quartararo a tenu le rythme de l’Italien de bout en bout sans parvenir à le doubler. S’il ne s’impose pas, le Français marque 20 points qui lui permettent de mener seul le championnat. Plus important encore, il a « beaucoup appris et progressé » tout au long de ces 25 tours.
Les déclarations ci-dessous sont tirées de sa conférence de presse en anglais puis du supplément fait en français à Jerez, où GP-Inside est présent.
Une course à la poursuite de Francesco Bagnaia : « J’ai réussi à faire un bon départ mais Pecco a fait un freinage énorme au premier virage. Je savais que si je ne pouvais pas le doubler dans les deux ou trois premiers tours, ça allait être difficile avec le pneu avant (augmentation de la pression et de la température quand on suit un pilote, NDLR) et c’est arrivé. En course je suis resté un peu ‘loin’ derrière car c’était impossible de rouler proche, l’avant glissait beaucoup, on aurait dit un chewing-gum ! Mais à la fin il fallait essayer quelque chose. J’ai poussé à la limite, j’étais un peu plus proche au virage 10, j’ai essayé de me rapprocher mais je suis sorti large au virage 11 et je savais que je ne pourrais pas revenir. »
Francesco Bagnaia solide du début à la fin : « Je m’y attendais car je sais que quand il est dans un mood comme ça… On l’a vu l’an dernier en Aragon, aux deux Misano, à Portimao 2, à Valence… Maintenant il va falloir répondre. »
Une expérience qui va servir : « Je suis content car j’ai amélioré mon pilotage malgré des difficultés avec l’avant. Même si je finis deuxième, j’apprends toujours. J’ai plus appris de cette course que de celle du Portugal, car Pecco m’a poussé à la limite et c’est bien d’avoir quelqu’un comme ça, car tu progresses beaucoup en pilotage. Je pense que j’ai beaucoup progressé car j’ai appris comment gérer ces conditions, on s’en est bien sortis et c’est une bonne expérience pour le futur. »
Pas question de s’économiser : « Je ne dois pas être conservateur, je dois donner mon meilleur chaque fois que je suis en piste. À Austin j’ai fini septième et j’étais ‘malheureusement’ content, parce que j’ai senti que j’avais donné mon meilleur sans pouvoir faire mieux. Je me suis battu pour finir septième comme pour finir premier aujourd’hui : je dois être à la limite partout. Je sais qu’il y a des circuits où je vais souffrir, comme en début d’année, mais je serai à la limite tout le temps. »
Leader du championnat conforté : « J’étais plus surpris de mener le championnat le week-end dernier, car en exceptant Mandalika j’avais fait neuvième, huitième et septième avant la victoire à Portimao. On a toujours fini dans le top-10 et ce sont des courses où tu dois donner ton meilleur pour prendre 3, 4, 5 points de plus ; au bout du compte. ce sont des points super importants. »
Un « petit truc » à trouver sur les pistes aux longues lignes droites : « Il va falloir qu’on trouve un petit truc pour le Mugello et Barcelone. Sachsenring et Assen sont des courses où on devrait être vraiment forts, et ce sont des opportunités qu’il ne faudra pas louper. Je prendrai le maximum de points sur les circuits où je le pourrai. Le Mans je vois plus ça comme un 50/50, car c’est un circuit stop and go où les Ducati vont être très rapides, mais on arrive aussi à l’être. Mais je voyais aussi Portimao comme du 50/50. »
Rendez-vous au Mans le 15 mai : « J’ai hâte d’être au Mans car je n’ai jamais vraiment vu les fans du Mans me soutenir (restrictions en nombre de spectateurs liées au Covid-19, NDLR). donc y arriver dans cette position, ça va être fou. J’ai hâte de les voir. »
Jerez, Championnat : Quartararo seul leader, top-4 en 20 points
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