« Je suis complètement libre » : Pas de consigne d'équipe chez Ducati
Vainqueur du Grand Prix de Malaisie 2023, Enea Bastianini vise le même résultat ce week-end. Laisser sa place à Francesco Bagnaia parce qu'il joue le titre ? Cela n'arrivera pas, promet celui qui quittera Ducati pour KTM en fin d'année.
Sepang est l'un des tracés où Enea Bastianini a le plus de chances de gagner. « C'est l'un de mes circuits préférés et j'ai de très bons souvenirs de l'année dernière, car j'ai gagné après une période difficile. C'était très émouvant pour moi », s'est-il souvenu ce jeudi. « Chaque année est différente donc il y a des variables différentes, mais c'est un circuit qui convient bien à mon style de pilotage et sur lequel j'ai également été rapide dans le passé. Il sera bien sûr difficile de répéter ce résultat, mais je suis là pour essayer. »
Son coéquipier Francesco Bagnaia joue le titre mais Ducati n'a pas demandé à Enea Bastianini de le laisser passer. L'Italien veut marquer le maximum de points pour terminer troisième du championnat face à Marc Marquez. Il va de toute façon changer de constructeur, et veut donc rouler pour lui avant de penser aux consignes d'équipe.
« Je suis complètement libre », a-t-il assuré. « J'ai aussi quelque chose à ramener à la maison en fin de saison : je peux ramener cette troisième place au championnat et j'en suis très proche. Marc Marquez et moi avons également commis quelques erreurs ces dernières semaines, nous avons perdu quelques points, mais je dois réduire ce petit écart pour essayer de me battre avec lui à Valence. »
Valence, où la finale pourrait d'ailleurs ne pas avoir lieu en raison des inondations meurtrières qui ont frappé le territoire. « C'est une situation critique, que nous avons également vécue en Émilie-Romagne, donc nous savons ce que cela signifie. Je pense à toutes les familles qui ont malheureusement perdu quelqu'un, ou qui ne peuvent plus être réunies », a commenté l'Italien.
« Ce sont des catastrophes qui vous marquent, donc la priorité en ce moment est d'être proche de ces personnes. Bien sûr, nous devrons aussi penser au Grand Prix et décider quoi faire, mais ce n’est pas à moi de décider de ce qui est le mieux. C'est un sujet que je préfère éviter car c'est une situation délicate. Ce serait bien d'y aller aussi pour les personnes qui ont subi des dommages, mais d'un autre côté, la situation est critique. »