
Le sprint d'Austin a été marqué par une belle chaleur de Marc Marquez dans le premier tour, qui a permis à Francesco Bagnaia et Alex Marquez de le doubler. Leur passage en tête ne fut toutefois que de courte durée, le n°93 parvenant à répliquer face aux deux hommes dans les deux virages qui suivaient. Une contre-attaque qui a impressionné Pecco.
« Je ne comprends pas comment il lui a été possible de repasser après cette erreur », admettait l'Italien à l'arrivée. « Il était tout près de chuter. Heureusement, cela n'est pas arrivé, car s'il était tombé, j'aurais été emporté. Je pensais qu'Alex me dépasserait dans le dernier virage, mais ensuite j'ai vu qu'ils le faisaient tous les deux. »
Bagnaia a finalement terminé troisième derrière les frères Marquez, se satisfaisant toutefois de progrès en termes de sensations par rapport aux Grands Prix précédents. Il aura une nouvelle chance de rivaliser avec les Espagnols en course longue, ce dimanche.
Revenant sur sa frayeur, Marc Marquez a touché la limite du bout du pneu. « C'était l'une de ces fois où 10 % d'accélération en plus fait la différence », analysait-il. « J'attaquais mais j'ai perdu l'arrière. Malgré tout, cet avertissement m'a permis de comprendre les conditions de piste et, en creusant un léger écart, j'ai pu contrôler la course. »
Bien qu'il soit supérieur à ses adversaires à Austin, Marc Marquez a dû rester sur ses gardes. « Quand j'ai vu que l'écart était de 0,6s ou 0,7s, j'ai essayé de maintenir le rythme, mais j'ai fait une erreur au virage 12. Ils se sont rapprochés de moi et j'ai dû attaquer à nouveau. C'était une course sous contrôle, même si les sensations n'étaient pas parfaites. »
Vainqueur de toutes les courses depuis le début de la saison, l'Espagnol aborde le dimanche du Grand Prix des Amériques avec 19 points d'avance sur son dauphin Alex Marquez. Un nouveau succès lui permettrait d'avoir a minima 24 unités de plus que son frère avant d'aller à Lusail, au Qatar, sur un tracé qui lui est moins favorable.