Joan Mir a chuté lors des deux manches (sprint et course) du Grand Prix de Malaisie. Son compteur de points est resté bloqué à 24, un chiffre très faible à deux épreuves de la fin de la saison. Mais le pilote Honda l’affirme : s’il tombe, c’est bien la preuve qu’il continue à pousser et n’a pas abandonné.
Encore un week-end très difficile : « Je ne pense pas que les chutes soient une chose négative : cela veut dire qu’on n’abandonne pas. Marc et moi nous battons, nous cherchons les limites. Cette moto a remporté des championnats du monde, mais nous sommes dans un moment très compliqué. Au lieu de nous battre pour gagner, nous nous battons pour marquer des points. C’est difficile pour moi de venir devant la presse et de raconter toujours la même histoire, mais si je continue de chuter, c’est parce que je n’abandonne pas. La marge d’amélioration dont dispose Honda l’année prochaine est énorme, il y a beaucoup de travail devant nous. »
Les concessions accordées à Honda et Yamaha en discussion : « Je pense que c’est est égoïste de ne pas nous les donner, maintenant que Honda a besoin de concessions, alors qu’il y a eu des concessions pour KTM et Aprilia. Nous avons besoin d’un peu d’aide pour pouvoir atteindre le niveau où sont les autres. Avec huit Ducati en piste à ce niveau, nous avons besoin d’aide.
Le développement, la clé des prochaines semaines : « Ils ont des informations sur ce qui ne fonctionne pas et ce qui peut fonctionner, mais je ne sais pas s’ils ont trouvé la clé ou s’ils regardent dans une autre direction pour redevenir l’usine que Honda était. Il faut attendre, mais des résultats comme celui de Malaisie sapent le moral. »
Marini chez Honda pour « se séparer de l’influence de Rossi » ?
