Jorge Martin a terminé quatrième du Grand Prix de Malaisie. Pourquoi n’a-t-il pas fait mieux, alors qu’il a par deux fois pu dépasser Francesco Bagnaia avant de devoir rendre les armes ? L’Espagnol a évoqué un problème avec la température de son pneu avant, montée en flèche lors de cette bagarre. Il est à 14 points du leader du championnat à deux épreuves du terme de la saison.
Qu’est-ce qui a mal tourné : « Je ne suis pas satisfait du résultat final. J’ai sauvé les meubles du mieux que j’ai pu en terminant quatrième, mais ce n’était pas ce à quoi je m’attendais. Je m’attendais à me battre pour la victoire. Je me voyais assez fort pour gagner, mais je me suis retrouvé cinquième au départ, j’ai essayé de récupérer des positions et de dépasser Pecco et la température de mon pneu avant est encore montée en flèche. Il y a un moment où je me suis dit que si je continuais à attaquer comme ça, j’allais faire une erreur. J’ai décidé de ne pas baisser les bras, mais de ralentir. Le pilote derrière moi était loin. Terminer quatrième était le maximum que nous pouvions faire. »
Le moment où Bagnaia a répondu à ses attaques : « Je pense que cela a été la clé. La course aurait beaucoup changé si cela avait été l’un ou l’autre. La vérité est que là, il a été plus habile que moi. Si je m’étais placé devant lui, je suis sûr que la température de ses pneus aurait augmenté et qu’il aurait commencé à souffrir. »
14 points de retard sur Bagnaia, 74 encore à prendre : « À partir de maintenant, je prendrai plus de risques. Au final, je suis sûr d’être au moins vice-champion, donc peu m’importe si je suis deuxième à un point ou à 80. Il faut essayer de faire de son mieux et prendre des risques. Il reste deux circuits et je pense que je peux récupérer (des points) sur les deux. Losail et Valence sont des circuits sur lesquels la pression des pneus n’est pas autant affectée. »