Le champion du monde MotoGP 2020 a reconnu que sa situation chez Honda l’a affecté au point où il a pensé à mettre fin à sa carrière.
C’est peu de dire qu’à l’approche de la mi-saison, les débuts de Joan Mir chez Honda sont catastrophiques. Des cinq courses auxquelles il a participé, il n’a terminé que celle de Portimao (11e), avant de chuter à Austin, Jerez, Le Mans et Silverstone. Cela le relègue donc à la 26e place du championnat avec 5 points. Quatre week-ends ont été manqués en raison de blessures. Et même quand il est en forme, l’Espagnol peine à être en première partie de classement.
À son retour de la trêve estivale, l’Espagnol a confié à quel point ses doutes ont été grands à certains moments. Il a même, à seulement 25 ans et deux ans et demi après son titre de champion du monde MotoGP, pensé à se retirer. Mais a finalement décidé de reprendre le guidon de sa Honda RC213V, dans l’espoir que les choses changent.
« Je suis dans un moment où j’accepte la situation dans laquelle je me trouve. Avant, je ne voulais pas l’accepter, et c’est probablement plus difficile mentalement, parce que vous voulez une chose, vous ne pouvez pas l’obtenir… Et c’est difficile à accepter. Maintenant, je l’accepte. Je sais dans quelle situation je me trouve et je veux changer les choses. C’est ça qui est important. C’est vrai qu’à un moment donné, j’ai sérieusement pensé à arrêter. Mais pas parce que je voulais passer à une autre moto. Je voulais arrêter parce que mentalement je m’effondrais. Maintenant, je ne suis plus dans cette situation ; je suis dans une situation différente », a-t-il révélé à Spielberg.
« Je sais que si je m’arrête, je le regretterai beaucoup dans le futur. Il arrive un jour où tu ne t’amuses pas dans ton travail, tu as des discussions avec beaucoup de gens, tu passes un mauvais mois et tu veux arrêter. Et tu te dis : ‘si je pars d’ici, je le regretterai à l’avenir’. J’étais dans cette situation. Puis je me suis dit que je voulais continuer à essayer. » Ce qu’il fera ce week-end au Grand Prix d’Autriche.