L’Espagnol reconnaît ne pas avoir été « à la hauteur des attentes » en 2022 et veut accomplir « de grandes choses » pour sa troisième année chez Prima Pramac Racing.
La première saison MotoGP de Jorge Martin, en 2021, avait levé beaucoup d’espoir chez Ducati. L’Espagnol avait terminé l’année meilleur rookie avec une victoire, quatre podiums et autant de poles, malgré quatre forfaits en raison d’une blessure. La firme de Borgo Panigale croyait tellement en lui qu’il était censé disputer 2022 chez Pramac Racing, avant de rejoindre l’équipe officielle Ducati en 2023. Un rendement différent l’année dernière, et l’ascension d’Enea Bastianini, ont chamboulé ces plans.
Tout n’est pas à jeter concernant lampagne 2022 du Martinator, loin de là. Il a répété sa neuvième place au championnat, avec obtention de quatre podiums et cinq poles. Mais le paddock s’attendait globalement à mieux, y compris lui. « Je m’attendais à une évolution plus positive par rapport à l’année précédente, mais les avancées étaient là. Nous avons marqué plus de points et obtenu une pole position de plus, même si la saison n’a pas été à la hauteur des attentes », a-t-il synthétisé lors de la présentation 2023 du team Prima Pramac Racing.
Ses six résultats blancs ont pesé lourd au classement, puisqu’il n’est passé qu’à 37 points du top-5. Ce sera pour 2023, espère-t-il. « J’ai hâte de commencer et j’ai hâte de retourner travailler avec toute l’équipe. L’année dernière a été spéciale, avec des moments très difficiles, mais elle m’a aidé à grandir et à devenir plus fort. J’ai de grands objectifs et beaucoup d’ambition, et je suis convaincu qu’avec mon équipe, nous pourrons faire de grandes choses. À Sepang, lorsque je monterai sur la Ducati, je saurai que tout le travail effectué pendant la pause hivernale a porté ses fruit. »
Jorge Martin sera accompagné d’un allié de taille dans sa quête : une Ducati Desmosedici GP23 que ses adversaires redoutent déjà, après une tournée 2022 particulièrement faste pour la moto italienne – 12 victoires, pour ne citer que ce chiffre-là. « Nous savons qu’un bon moteur va arriver, nous l’avons testé à Valence et il était assez bon. Mais il y a toujours de la place pour l’amélioration, aussi avec l’aérodynamique, le châssis et toutes les parties où nous pouvons encore en tirer quelque chose. »
« C’est la première fois que je suis dans la même équipe pendant trois années de suite. Nous sommes un groupe, nous nous connaissons bien et je pense que j’en avais besoin », termine l’Espagnol. Initialement déçu de ne pas rejoindre le Ducati Lenovo Team, il a transformé cette prolongation chez Pramac Racing en un rêve à accomplir : « marquer l’histoire » du MotoGP en devenant le premier pilote indépendant sacré champion du monde.