La chaleur qui émane de l’Aprilia RS-GP a conduit à l’abandon de Maverick Vinales en Thaïlande, où Aleix Espargaro a souffert le même problème.
Le Grand Prix de Thaïlande avait bien débuté pour Aprilia, mais il s’est mal terminé. En course, les pilotes de la marque de Noale ont fait face à un obstacle assez inattendu. Ou en tout cas, un obstacle sur lequel nous n’avions pas toutes les informations en main : la chaleur, vraisemblablement trop importante, dégagée par l’Aprilia RS-GP.
Dans les conditions thaïlandaises particulièrement difficiles, cette chaleur s’est avérée être un calvaire. « J’ai cru mourir », a témoigné Aleix Espargaro, cinquième et meilleur pilote du constructeur à l’arrivée – il a finalement terminé neuvième après une pénalité en raison de la pression trop basse de ses pneumatiques. Son coéquipier Maverick Vinales a lui tout simplement abandonné car il commençait à voir double.
Ce problème a conditionné les résultats de l’équipe satellite RNF. Si Miguel Oliveira a dû rentrer aux stands en raison d’un souci technique, Raul Fernandez a lui baissé de rythme en raison de cette chaleur. « On avait le rythme pour finir cinquième ou sixième, mais après dix ou onze tours, la chaleur était vraiment mauvaise et les cinq derniers tours n’ont pas été bons du tout. Je n’étais pas loin d’arrêter la course, mais par respect pou le team et Aprilia, j’ai continué pour marquer au moins un point », a dit l’Espagnol, arrivé quinzième.
Le même problème pourrait se présenter lors des deux prochains Grands Prix. D’abord en Malaisie (12 novembre), où chaleur et humidité compliquent la vie des pilotes. Puis au Qatar (19 novembre), où les températures sont élevées, même si la course se fera de nuit. On changera totalement de physionomie pour la finale puisqu’il devrait faire bien plus froid à Valence, le week-end du 26 novembre.