Franco Morbidelli a terminé le Grand Prix d’Espagne à la 11e place. Durant la course, l’Italien a dû effectuer un Long lap en raison de la sanction reçue la veille. Il a été pénalisé pour avoir, au départ de la course sprint, « roulé d’une manière irresponsable causant une chute impliquant le pilote #73 (Alex Marquez) ». Une décision contestée par Yamaha, dont l’appel a été rejeté par la Direction de course.
Dimanche soir, une bonne partie du point presse de Franky est revenu sur cette situation, comme pour la plupart des pilotes d’ailleurs. Et le champion du monde Moto2 2017 n’a pas mâché ses mots à l’encontre des Stewards du MotoGP, qu’il accuse de refuser le dialogue et ne donner aucune justification quant aux décisions prises. Ni aux pilotes, ni à nous, journalistes.
« J’ai demandé une explication mais je ne comprends pas quelle était leur raison de penser que ma manœuvre était ambitieuse. J’aimerais aussi entendre ce qu’ils ont à vous dire à vous (les journalistes), et je me demande pourquoi ces gens ne peuvent justifier leurs choix avec les médias. Ils dictent seulement aux pilotes leur sanction et voilà. (…) Je me demande pourquoi ces gens qui décident ne parlent pas. La FIM nous laisse dans le noir au sujet de nombreuses choses et il n’y a de dialogue avec personne, qu’il s’agisse des pilotes ou des journalistes. Ils ont leur idée, les pilotes en ont une autre et nous ne discutons de rien. Comment pouvons-nous améliorer cela ? », s’est-il interrogé, perplexe.
« Deux pénalités incompréhensibles » pour Quartararo à Jerez
Crédit photo : Yamaha Motor Racing