Tombé au Grand Prix de France, Francesco Bagnaia a abordé le sujet de la sécurité lors de son point presse du dimanche soir. L’Italien estime que pour éviter certaines chutes, il faut que les motos d’usine gagnent en supériorité par rapport aux machines satellites, comme c’était le cas auparavant. Des déclarations qui se sont transformées en la polémique de la semaine.
Francesco Bagnaia (extraits) : « Un pilote qui est derrière et qui n’a peut-être pas le potentiel veut dépasser six pilotes en un tour, et ça ne marche pas comme ça. Parce qu’on est tous à la limite, on est tous là pour l’objectif maximum. Si je freine à la limite et que tu le vois, ce n’est pas bon de faire quelque chose de plus, surtout en première partie de course. Si on regarde, les accidents arrivent surtout en première partie de course, probablement parce qu’il y a trop d’agitation. À mon avis, nous devrions réfléchir et faire quelque chose pour améliorer la situation, car comme ça ce n’est pas idéal pour la sécurité. »
« Je pense que de la première à la dernière moto, tout le monde peut gagner, il n’y a plus ces 6 ou 7 dixièmes d’écart qu’il y avait entre les motos d’usine et les motos satellites, ce qui , je pense, était utile. Les 4 Fantastique (Rossi, Stoner, Lorenzo et Pedrosa, puis Marquez à la place de Stoner, NDLR) sont nés parce qu’ils étaient les meilleurs pilotes, mais ils avaient des motos d’usine. Les autres étaient assez loin car ils n’avaient pas le potentiel sur le plan technique pour rester devant. »
« Aujourd’hui le niveau est extrême, tout est poussé à la limite. N’importe qui peut gagner. Augusto Fernandeez a terminé quatrième (au Mans) alors qu’il est rookie. Certes, le rythme de course n’était pas très rapide aujourd’hui, mis à part celui de Bezzecchi, mais à mon avis, on doit revenir à un peu d’écart entre les moto d’usine et les motos satellites. Ou trouver une solution pour éviter certaines choses. »
Clash Bagnaia/Viñales : « De la malchance » pour Pecco, « pas énervé »