Cinquième du test de Mandalika, Franco Morbidelli retrouve des sensations et s’adapte à sa nouvelle Yamaha. Le déficit de vitesse de la moto ? Il existe, mais il va essayer de le compenser en utilisant « d’autres atouts ».
Franco Morbidelli aux avant-postes du classement, voilà quelques temps que cela n’était pas arrivé. L’Italien a terminé le test de Mandalika au cinquième rang, après avoir inscrit son meilleur temps lors de la dernière journée. Rapide sur un tour, rapide en pneus usés : il repart d’Indonésie avec « trois jours positifs » dans les bagages, et ça rassure.
Est-on en train d’assister à son retour parmi les meilleurs ? Il est encore tôt pour le dire, mais le principal intéressé se dit en chemin. Et il est normal que cela lui prenne du temps, pour deux raisons : il a été lourdement blessé en 2021, et la Yamaha YZR-M1 version 2022 est différente de la 2019 utilisée durant une bonne partie de la saison dernière, quand il était dans l’équipe Petronas.
« Je ne suis remonté sur la moto en bon état (physique) que la semaine dernière à Sepang, a-t-il souligné à Mandalika. Je dois encore améliorer mes sensations. (…) Je suis satisfait de mon chrono du jour car il est venu tout seul. Durant cette pré-saison, nous n’avons malheureusement pas eu l’occasion de faire beaucoup de runs rapides. Nous nous sommes principalement concentrés sur le comportement de la moto et comment améliorer mes sensations. La M1 de 2022 est similaire à celle de 2021, mais différente de 2019, donc il a fallu du temps pour trouver une base adaptée à mon feeling. »
Fabio Quartararo et Andrea Dovizioso se sont montrés relativement critiques envers les performances de la Yamaha YZR-M1, qui manque de puissance. Les données le montrent. Déjà signé dans le team officiel pour 2023, Franco Morbidelli les rejoint sur ce déficit de vitesse de pointe, mais essaie de lisser les bords.
« Il y a deux Yamaha aux deuxième et cinquième places du test, fait-il observer. Les armes à notre disposition sont là et nous devons les exploiter au maximum. Bien que ce ne soit pas la moto la plus rapide en termes de vitesse, elle a d’autres atouts. »
« Dans les virages le pilote droit prendre un peu plus de risques à cause du déficit de vitesse, confirme-t-il au sujet des commentaires de Fabio Quartararo. Les ingénieurs travaillent pour trouver une solution qui puisse résoudre cette situation à l’avenir. En attendant on va faire de notre mieux et on verra où on en sera. »
Rendez-vous au Grand Prix du Qatar, le week-end du 6 mars, pour savoir « où en sera » le vice-champion du monde MotoGP 2020.
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