Le chef mécanicien de Marco Bezzecchi dans le Mooney VR46 Racing Team prépare l’arrivée du capteur de pression unifié.
Un système unifié de contrôle des pressions des pneus a été évalué à Sepang en vue de son introduction cette année. Celui-ci permettra de mesurer la pression de chacune des MotoGP en temps réel. « L’année dernière déjà, nous nous sommes concentrés sur la pression du pneu avant, parce que nous avions une limite de toute façon, précise Matteo Flamini, chef mécanicien de Marco Bezzecchi et ancien ingénieur de Valentino Rossi. Nous ne pouvions pas descendre en dessous. Nous pouvions le faire, car il n’y avait pas de sanction, mais nous étions dans tous les cas conscients de cela. Nous avons donc déjà une certaine expérience pour contrôler la température et la pression des pneus. »
Et d’ajouter : « Cette année, ce sera encore plus important parce que peut-être après les trois premières épreuves, il y aura un meeting et ils décideront du règlement. Nous devrons donc faire un peu plus attention, juste pour éviter de descendre en dessous. »
Le système sera en effet en phase de test sur les trois premiers rendez-vous du calendrier. Après quoi, une réunion aura lieu afin de déterminer si celui-ci nécessite des ajustements. D’ici là, pouvons-nous nous attendre à des erreurs, des difficultés ou à davantage de chutes ? « Je peux dire que si vous supposez faire la course en tête avec personne devant vous, si vous menez, vous devez régler la pression du pneu avant à un certain niveau, répond Matteo Flamini. Si vous êtes derrière, c’est complètement différent. La pression du pneu augmente plus rapidement, plus que si vous êtes seul devant. Donc, c’est certain, nous aurons des cas où la pression des pneus atteindra 2.3, 2.4 bars. Cela va compliquer les choses pour le pilote. »