Deuxième du championnat à 14 points de Francesco Bagnaia, Fabio Quartararo ne baisse pas les bras. Reprendre sa première place et décrocher le titre sera compliqué, mais c’est encore mathématiquement jouable. Et cela passe par un bon Grand Prix de Malaisie, ce week-end.
Touché mais pas coulé. Ainsi peut-on résumer l’état d’esprit dans lequel Fabio Quartararo aborde le Grand Prix de Malaisie. Tombé à Phillip Island, ce qui a entraîné un troisième résultat blanc en quatre courses, le Français a perdu la tête du championnat du monde MotoGP. Il se retrouve à 14 points du leader, Francesco Bagnaia, alors que 50 restent à prendre. La défense de son titre est mise à mal, mais tout n’est pas perdu.
« Après une fin décevante au Grand Prix d’Australie, nous avons devant nous une tâche difficile mais pas impossible, atteste le Niçois sur la route de Sepang. Nous devons combler un écart de 14 points en deux courses. Nous ferons de notre mieux ce week-end à Sepang pour récupérer quelques points »
Auteur de la pole position en Malaisie en 2019, mais également compétitif lors des tests organisés à Sepang en février 2022, Fabio Quartararo sait être rapide sur ce tracé. Mais les dernières semaines ont montré que les difficultés rencontrées avec la Yamaha se font surtout ressentir en course. Difficile, donc, de se prêter à toute prédiction. D’autant plus que les prévisions météo annoncent un week-end délicat.
« J’étais satisfait de mon rythme lors du test de Sepang au début de l’année, donc nous verrons où nous en sommes maintenant. Comme je l’ai dit après la course de Phillip Island, je veux me concentrer sur prendre à nouveau du plaisir à rouler – c’est là que je suis habituellement le plus rapide », rappelle-t-il.
Terminer devant Francesco Bagnaia sera presque une condition sine qua non pour être toujours bien engagé dans la course au titre avant la finale de Valence. En effet, céder de nouveaux points au pilote Ducati mettrait Fabio Quartararo dans une position très inconfortable avant de revenir en Europe. Et pourrait même mathématiquement mettre fin à ses chances, si son adversaire marque 11 unités de plus que lui à Sepang.
« Ce n’est pas fini » : Quartararo, un chassé désormais chasseur