Tombé après avoir touché Enea Bastianini en Grande-Bretagne, Marc Marquez reste toutefois positif et entend continuer avec sa nouvelle méthode de travail, où il prend moins de risques et travaille pour améliorer la Honda.
Le Grand Prix de Grande-Bretagne est terminé, c’était le neuvième de la saison et Marc Marquez n’a toujours pas franchi un drapeau à damiers lors d’une course du dimanche – à différencier des sprints. L’Espagnol était pourtant arrivé à Silverstone avec une nouvelle approche, voulant travailler sur la moto pour l’améliorer plutôt que de chercher un bon résultat. Il était « en mode entraînement » lors du sprint, samedi, terminé dix-huitième, et ne semblait pas non plus au-delà de la limite ce dimanche. Ça ne l’a pourtant pas fait. Treizième sur la grille, le pilote Honda était onzième quand il a perdu le contrôle de sa machine après un contact avec Enea Bastianini.
Marquez quitte pourtant Silverstone sur des paroles positives, considérant que cette chute est due a « de la malchance ». Il estime avoir vu et expérimenté des choses qui vont aider à aller dans la bonne direction. La suite de l’histoire ? Elle s’écrira au Red Bull Ring de Spielberg, en Autriche, du 18 au 20 août.
Une chute « malchanceuse » : « C’est un de ces jours où l’on se dit que la malchance est intervenue. Parfois, quand je fais une erreur, je dis : ‘J’ai fait une erreur’, mais là, juste dans cette zone, il s’est mis à pleuvoir un peu. J’ai vu que l’état de la piste était pire, j’ai commencé à déraper, je suis sorti un peu large à l’extérieur, mais juste à ce moment-là, Bastianini est aussi allé un peu à l’extérieur et il a fait une petite erreur, c’est normal, et il était également large. Mon frein avant a heurté sa roue arrière et je suis tombé. Cela fait partie des chutes que tu acceptes. Cela fait partie du jeu, mais nous avons atteint l’objectif du week-end, qui était d’essayer de tout stabiliser sur un week-end et de gagner en confiance. J’y suis parvenu. »
Du positif malgré tout : « Ça allait beaucoup mieux que prévu, donc je suis content parce qu’on roulait bien. D’autant plus que dans le premier tour, un aileron s’est cassée et ça a rendu l’accélération assez difficile, c’est là qu’on perd le plus, je perdais un peu plus ici. Je suis satisfait de moi, de l’équipe, de la façon dont nous avons travaillé avec Santi, avec Carlo à l’électronique, avec Ricardo. Nous avons réuni tous les mécaniciens et nous avons profité au maximum de la situation. C’est vrai que tu te dis : ‘tu es encore tombé’. Márquez est encore tombé, mais cette fois j’ai parfaitement compris la chute et c’est une de ces chutes qui n’atteint pas ta confiance, car il y a eu de la malchance. On continue. Nous avons le GP d’Autriche dans deux semaines et devons continuer à construire notre base. »
Rester sur cette nouvelle dynamique : « Continuer à construire, c’est essayer d’avoir un week-end comme celui-ci : tirer le meilleur parti de chaque situation, essayer de ne pas chuter à l’entraînement, essayer… Oui, tu sens que tu peux aller un peu plus vite, en faire un peu plus, d’accord. Mais parfois c’est mieux d’essayer de commencer à construire. Aujourd’hui, j’avais le sentiment que je pouvais aller un peu plus vite, mais je ne voulais pas prendre le risque. Oui, je suis tombé, mais il y a eu de la malchance. En dehors de cela, il faut continuer dans cette dynamique. »
Marquez 18e « en mode entraînement » : une approche inédite à Silverstone