Les docteurs lui avaient annoncé entre 6 et 8 semaines de récupération et il suit les prévisions annoncées, a révélé Marc Marquez depuis le paddock de Jerez, théâtre du Grand Prix d’Espagne.
Marc Marquez est à Jerez de la Frontera, mais pas pour participer au Grand Prix d’Espagne. L’octuple champion du monde est de passage ce jeudi pour inaugurer une exposition qui lui est dédiée, organisée dans la ville ce week-end. Il ne montera pas sur sa Honda RC213V ce week-end, car il se remet toujours de sa blessure à la main. Celle-ci date du 26 mars dernier, lorsqu’il a percuté Jorge Martin et Miguel Oliveira à Portimao.
De nombreuses rumeurs circulaient à son sujet, d’après lesquelles ses forfaits seraient un message envoyé à Honda concernant la compétitivité de la moto. Marc Marquez s’est rendu dans le paddock MotoGP pour donner sa version des faits. « J’ai essayé de me remettre en 4 semaines mais malheureusement, les docteurs m’avaient dit dès le départ de la blessure que j’aurais besoin de 6 à 8 semaines. Il y avait un grand risque de gâcher l’opération si j’avais roulé ici », a-t-il assuré.
« Je veux revenir le plus tôt possible », a insisté l’Espagnol, qui espère être présent au Grand Prix de France du 12 au 14 mai. « J’ai essayé à 100 % de rouler ici mais trois équipes médicales m’ont dit que c’était trop dangereux. La simple pression sur le guidon lors des freinages pourrait me causer des problèmes avec l’os. » Et contrairement à 2020, il a décidé de jouer la sécurité physique plutôt que de forcer les choses.
Fautif dans l’accrochage avec Miguel Oliveira, Marc Marquez a reçu une pénalité de deux Long Lap à effectuer. Sauf que les Stewards FIM du MotoGP avaient écrit qu’elle serait à réaliser lors du Grand Prix d’Argentine, auquel il n’a pas participé. Ils ont donc modifié la sanction et ajouté qu’elle serait à faire « lors de sa prochaine course MotoGP ». Un changement qui a entraîné un appel de la part du Repsol Honda Team et de son pilote.
« Je suis d’accord avec la pénalité qui m’a été donnée à Portimao », a d’abord introduit le pilote sur le sujet, avant d’expliquer : « Je ne sais pas pourquoi la FIM a ensuite changé, mais une fois que la feuille de la pénalité est signée, c’est celle-ci qui doit être appliquée. » Un point juridique sur lequel le HRC espère avoir raison pour faire annuler la sanction. L’affaire est entre les mains de la Cour d’appel du MotoGP. « Mon team a fait appel, je n’ai pas suivi cela de trop près, se détache Marc Marquez. La pire pénalité pour un pilote est d’être blessé et de manquer trois courses. »