14 points de retard sur Francesco Bagnaia à deux courses de la fin, c’est faisable pour Fabio Quartararo. Le Français a reçu le message de la part du pilote le plus titré de la grille MotoGP actuelle, Marc Marquez.
Avec trois résultats blancs en quatre courses, Fabio Quartararo a laissé échapper de précieux points ces dernières semaines. Son rival pour le titre, Francesco Bagnaia, en a profité pour lui dérober la première place, et même s’offrir une première balle de match à Sepang, ce week-end. Statistiquement parlant, l’avantage est à Pecco. Mais mathématiquement parlant, rien n’est joué. Et Marc Marquez, qui espère être du combat pour la couronne en 2023, l’a rappelé au Niçois.
La scène s’est déroulée quelques minutes après l’arrivée du Grand Prix d’Australie, mais n’a été révélée que la semaine suivante, alors que le paddock MotoGP avait pris ses quartiers en Malaisie. Une fois le drapeau à damiers franchi, les pilotes débriefent avec leur équipe puis se rendent à l’espace médias TV, où ils donnent de premières interviews. C’est là qu’on retrouve Fabio Quartararo, tombé à Phillip Island, et Marc Marquez, arrivé deuxième.
« Félicitations mec », lance d’abord le Français à son adversaire espagnol. Celui-ci le remercie puis lui demande ce qu’il s’est passé de son côté. « D’abord j’ai tiré tout-droit au virage 4, puis au virage 2… », répond Fabio Quartararo, mimant avec les bras une perte de contrôle de sa Yamaha. « Hier il y avait du vent de face au virage 4 mais pas aujourd’hui, donc il fallait freiner très tôt. Ça m’est arrivé deux fois et j’ai dit ‘c’est trop…’ », commente Marc Marquez.
L’octuple champion du monde est bien au courant du fait que Fabio Quartararo a perdu la tête du championnat, et qu’il compte désormais 14 points de retard sur Francesco Bagnaia. Mais il en reste 50 à prendre – 25 à Sepang, 25 à Valence. La suite, ce sont les deux protagonistes qui la racontent :
MM : Bon mec… Ce n’est pas si loin.
FQ : Non non (sourire). Il va falloir travailler dur.
MM : C’est bien ce que je dis.
FQ : Oui.
Sepang, Quartararo (J1) : « J’ai la mentalité du ‘rien à perdre’ »