Longtemps exclu du top-10 à Jerez ce vendredi, Johann Zarco a réalisé un excellent dernier tour pour passer sous la barre des 1’37 lors des Essais. Le Français conclut la première journée du Grand Prix d’Espagne avec le sixième meilleur temps, à moins de 2 dixièmes de la référence établie par Aleix Espargaro.
La journée. « Ce fut une bonne journée. J’avais une bonne vitesse d’emblée le matin. C’était agréable de pouvoir bien gérer la moto et d’être compétitif. C’est d’ailleurs ça qui m’a poussé à chausser le médium neuf plutôt que le soft, afin d’en garder deux pour l’après-midi. J’avais une marge de manœuvre. C’était intéressant de faire de bons chronos avec le médium neuf en fin de séance. On aurait pu mieux anticiper les conditions. Dès que la piste dépasse une certaine température à Jerez, elle devient beaucoup plus lente. Il y avait aussi du vent. J’étais un peu inquiet et je me disais que ça allait être très dur d’améliorer… mais on a quand même pu continuer à travailler pour trouver du feeling dans cette chaleur qui sera la même demain après-midi. Le dernier tour a été top. C’est positif d’avoir été en mesure d’améliorer et de passer sous la barre des 1’37 sur un tour. C’est encourageant pour la qualification. Ça fait plaisir d’avoir plus de sensations et plus de vitesse que sur les deux derniers Grands Prix. Ça permet de se dire qu’on est dans le coup et qu’on essaiera de jouer la première ligne demain pour se donner des chances de bons résultats pour la course sprint. »
Pecco a manqué de feeling à l’avant, et toi ? « Non, justement c’est bien d’être parti ce matin avec un pneu avec lequel je n’avais pas confiance depuis deux courses. Il a bien fonctionné d’entrée et ça aide pour trouver la confiance. Quand on a mis le pneu le meilleur pour toutes les conditions, ça a mieux fonctionné. Moi, ça va. Nous ne sommes pas dans le même style sur l’avant, donc c’est peut-être pour ça qu’il y a cette différence. »
Deux premiers virages problématiques en course sprint ? « Non, c’est serré, ça peut se toucher… mais ce ne sont pas des épingles comme à Austin ou comme le virage n°3 de Portimao. »
Gestion de la pression des pneus. « Nous arrivons à gérer pour le moment. Je pense que ça ne vaut pas le coup que la règle passe. S’il la passe, c’est pour des questions de sécurité : ne pas partir avec des pneus trop dégonflés. Mais là, c’est prouvé qu’on peut partir avec des pneus très dégonflés et qu’il n’y a pas de problème. C’est même l’inverse, quand tu es trop gonflé, tu peux tomber… c’est ce qui m’est arrivé dans le virage n° 5 l’an dernier. Je ne sais pas s’ils vont passer la règle… il y a au moins 18 pilotes sur 22 qui ne voudraient pas l’avoir. S’ils mettaient la règle, nous serions dans la zone. »
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