Revenu à 36 points de Francesco Bagnaia, Jorge Martin s’affirme comme le rival n°1 de l’Italien en ce début de deuxième partie de saison. Dans l’équipe Prima Pramac Racing, on s’autorise à rêver au titre suprême, même si on évite de s’enflammer.
« Pourquoi pas ? Au final, nous avons le pilote et la moto pour le faire », a répondu le team-manager, Gino Borsoi, sur GPone après le Grand Prix de Saint-Marin. Avec encore huit Grands Prix à venir, donc 296 points à prendre, il y a largement la place pour recoller à Bagnaia. « Il y a beaucoup de courses à venir et nous devons continuer sur ce rythme et éviter les erreurs stupides. »
Vainqueur à deux reprises cette année, Martin a gagné en vitesse mais aussi en régularité : il est sur une série de 18 courses terminées dans les points, sprints compris. « Jorge a fait des progrès, c’est un nouveau pilote et nous devons faire tout notre possible pour qu’il puisse continuer sur cette voie, opine Borsoi. Il a beaucoup grandi depuis que je l’ai rencontré. Il a déjà été champion du monde en Moto3 donc il sait gérer des situations comme celle-là. »
Quand, en 2022, la promotion d’Enea Bastianini dans l’équipe officielle Ducati a été annoncée, la réaction de Martin fut : « Nous écrirons l’histoire » (avec l’équipe Pramac). Comprenez : nous serons les premiers représentants d’un team satellite à remporter le titre en MotoGP. Et si ses paroles devenaient des actes ?