Fabio Quartararo a sauvé les meubles ce samedi en passant en Q2 et en inscrivant un point au terme de la course Sprint en Argentine (9ème). Dans le dur depuis vendredi, le Français travaille et pense avoir une petite idée de ce qui lui manque.
La journée : « Les qualifications n’ont pas été très bonnes. Sur le mouillé, je ne pensais pas être aussi rapide d’emblée, mais dès que la piste a commencé à sécher, ça a été un cauchemar. Au sujet de la course, je n’ai pas pris un bon départ, le rythme n’était pas si mauvais, mais nous perdons à certains endroits. Je perds beaucoup sur les deux premiers secteurs par rapport à ceux qui sont devant. Nous allons essayer de comprendre pourquoi et de progresser pour demain. »
Un meilleur rythme que samedi : « Le circuit offrait un peu plus de grip. Je me sentais mieux sur la moto. Nous avons changé quelques détails, mais je ne suis pas encore pleinement confiant sur la moto, en particulier au freinage dans les virages n° 1, 2, 5… je n’ai pas le même feeling que d’habitude. C’est quelque chose sur lequel progresser. J’espère que nous aurons le temps au warm-up pour voir s’il une amélioration ou non. »
Une autre Yamaha (Franco Morbidelli 4ème) qui donne des données : « Ce sera bien pour demain. Déjà, en regardant un peu les données, nous avons deux petites choses qui sont un peu bizarres, en particulier pour stopper la moto. Je freine beaucoup plus fort, mais je ne ralentis pas. »
Est-ce le grip qui fait la différence par rapport à Franco ? « Franco et moi avons deux styles totalement différents. Les circuits où il n’y a pas beaucoup de grip, comme Barcelone, Malaisie, le premier test, ou encore ici, il est toujours rapide. Espérons qu’il n’y aura pas de pluie afin que nous puissions essayer des choses différentes au warm-up et qu’il ait plus de grip pour la course. Nous avons du mal à stopper la moto. En analysant les données de Franco, il freine moins et s’arrête mieux, mais on ne sait pas pourquoi. On pense qu’on est beaucoup trop dur sur l’avant. On va essayer ça demain matin et voir si c’est mieux. »
La course sprint : « Ce n’est que la deuxième, mais au moins ce ne fut pas un désastre comme à Portimao, voyons la prochaine… »