Treizième sur la grille, cinquième à l’arrivée : Francesco Bagnaia a signé la plus belle remontée de la course de Termas de Río Hondo, en Argentine. L’épreuve sud-américaine lance enfin sa saison 2022.
« Cinquième n’est pas mon objectif, mais je suis sur le chemin du retour au combat pour la victoire. » Ainsi Francesco Bagnaia quitte-t-il l’Amérique du sud, à l’issue d’un Grand Prix d’Argentine commencé dans la souffrance, mais terminé sur une note positive.
Coincé en Q1, le vice-champion du monde MotoGP a connu sa pire qualification depuis le Grand Prix de France 2021. Initialement quatorzième sur la grille, il a pu partir treizième grâce à la pénalité infligée à Jack Miller. Puis gagner huit positions en course, jusqu’à terminer cinquième.
« Nous avons fait du très bon travail au warm-up et nous sommes chanceux qu’il ait été rallongé de 40 minutes. J’ai repris la confiance en l’avant qui me manquait. J’ai pu pousser au freinage et dans les virages en course. Je dois être honnête, j’avais besoin d’une course comme celle-ci », souriait-il dimanche soir.
Un meilleur résultat était-il possible ? Peut-être, mais partir depuis la cinquième ligne a condamné une partie de ses chances. Il veut apprendre de cet épisode. « C’est ma faute. Je m’excuse auprès de l’équipe car mon staff a travaillé dur et j’ai tout gâché parce que j’étais nerveux, admet-il. Ce weekend a été une leçon importante pour moi. Dimanche j’ai réussi à être plus calme. Tu peux faire des erreurs mais tu dois comprendre pourquoi tu les fais. C’est important de ne pas avoir de pression et de rester calme. »
Après les déceptions de Losail (chute) et Mandalika (15e), Pecco Bagnaia tient une première course de référence en 2022. Il gagne six places au classement général (14e) et pointe à 33 points du leader. 450 restent encore à prendre : tout reste à faire.
« Tout est encore complètement ouvert. D’un certain point de vue, cette incertitude est une chance pour ceux qui ont mal débuté, comme moi, même si je sais que je dois encore progresser. Il y a beaucoup de pilotes rapides, mais nous avons aussi rencontré des situations étranges durant ces premières courses, observe-t-il. Celle de Losail a été la plus normale, à Mandalika il y a eu des pneus différents et la pluie, à Termas nous n’étions pas venus depuis 2019 et les pneus ont changé. Je pense que quand les choses vont revenir à la normale, nous allons voir plus de régularité dans les résultats, peut-être à partir d’Austin. »
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