Joan Mir n’est pas contre l’idée de prolonger chez Suzuki, mais il attend pour cela de voir ce que donneront les premières courses avec la nouvelle GSX-RR.
Pilote Suzuki depuis 2019, Joan Mir dispose d’un contrat qui arrive à expiration fin 2022. Sera-t-il toujours avec la firme d’Hamamatsu ensuite ? La décision sera prise « bientôt », a-t-il annoncé à la télévision espagnole DAZN. Et elle dépend en partie de sa compétitivité de la nouvelle moto.
Champion du monde MotoGP 2020, il n’a pas réussi à conserver son titre en 2021. Il n’a surtout remporté aucun Grand Prix, en dépit de sa troisième place au classement général. Une situation à corriger cette année. Il compte pour cela sur la Suzuki GSX-RR 2022, après une campagne 2021 où il a émis plusieurs critiques au sujet de son matériel. Pour le résumer en une phrase : Suzuki n’aurait pas travaillé assez, et la concurrence a pris un train d’avance.
« Je ne peux pas beaucoup parler de ça parce que c’est compliqué, a-t-il expliqué au sujet de son nouveau contrat, après avoir confirmé que des marques étaient venues toquer à sa porte. Je déciderai bientôt et le communiquerai quand tout sera fait, car ce n’est pas facile de faire tous ces papiers qui vont avec les prolongations et tout. On verra ce qui se passera. En tant que pilote nous en demandons toujours plus, et c’est très tôt pour dire si ce qu’ils (Suzuki) ont amené est suffisant pour se battre pour le titre. »
Le titre, objectif assumé de Joan Mir. « C’est très important de sentir que je ne suis pas seulement là pour gagner quelques courses à l’année. Je veux le titre, exploiter mes qualités, améliorer mes défauts et voir jusqu’où nous arrivons. (…) Être champion était mon rêve, mais on dirait que quand tu gagnes un championnat, tu as peur de dire ‘à voir si je ne vais plus avoir la même envie et ne vais plus donner pareil’, mais ça a été tout le contraire. Ça m’a donné plus d’envie de m’entraîner, plus de force et de motivation. »