Fabio di Giannantonio estime qu’il ne sera pas en MotoGP en 2024, mais ne se voit pas pour autant revenir en catégorie Moto2 l’année prochaine.
Victime du transfert de Marc Marquez chez Gresini Racing en 2024, Fabio di Giannantonio espérait prendre sa place au Repsol Honda Team. Celle-ci devrait finalement revenir à Luca Marini, qui va laisser une Ducati de libre dans l’équipe VR46. Cela aurait pu être une bonne affaire pour Diggia, mais le nom qui revient avec insistance pour remplacer le frère de Valentino Rossi est celui de Fermin Aldeguer. À une grosse semaine de la fin de la saison, l’Italien semble de plus en plus convaincu qu’il ne sera pas sur la grille du championnat du monde MotoGP 2024. « Je pense que les deux places restantes en MotoGP sont désormais prise et que nous saurons bientôt tout », a-t-il concédé depuis le paddock du Grand Prix du Qatar.
Arrivé en catégorie reine en 2022, Di Giannantonio a mis du temps à prendre ses marques, mais il performe depuis quelques semaines. Il a terminé les cinq derniers Grands Prix en date dans le top-10, avec notamment une quatrième place en Indonésie suivie d’un podium (troisième) en Australie. Il ne se voit donc pas ailleurs qu’en MotoGP. « Je ne sais pas si je changerai d’avis dans les prochaines semaines, mais pour le moment, les catégories Moto2 et Superbike ne sont pas une option, et je ne veux pas qu’elles le soient car je mérite d’être en MotoGP. Revenir en Moto2 serait un échec pour moi. »
Plutôt que de changer de catégorie, l’Italien préfère être pilote d’essai pour un constructeur MotoGP. « Pour le moment ce n’est pas une possibilité concrète mais je dois construire un chemin qui puisse me conduire à revenir en MotoGP en 2025. Nous essayons de trouver la meilleure solution, explique-t-il. Être pilote d’essai est une option, je n’aime pas trop ça, c’est un plan B. Dans la mesure où il y aurait la possibilité de remplacer certains pilotes en cas de blessure et d’obtenir de bons résultats, j’y réfléchis. Je ne peux pas m’arrêter un an et rester à la maison, mais il faut avoir un bon plan et pour moi, à 25 ans, Moto2 et Superbike ne le sont pas. »
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