« J’ai toujours eu le rêve du MotoGP, pourquoi pas en 2023 », a lancé Toprak Razgatlioglu sur ses réseaux sociaux, rompant le calme de la trêve hivernale.
Son manager, Kenan Sofuoglu, avait jeté un froid sur le dossier Toprak Razgatlioglu en MotoGP, évoquant un transfert réalisable sous deux conditions : continuer à gagner en Superbike en 2022, et intégrer une équipe d’usine en 2023. Et « même si Yamaha nous offre une place dans l’équipe d’usine, je ne suis pas sûr (d’accepter) », ajoutait-il alors.
Deux semaines plus tard, le sujet est revenu sur la table du pilote turc, mais l’impression laissée n’est pas la même. Et pour cause : Toprak Razgatlioglu en personne y est allé lui de son propre tweet. « J’ai toujours eu le rêve du MotoGP, pourquoi pas en 2023 », a-t-il écrit le 22 janvier au soir, avec un smiley en forme de clin d’oeil pour conclure sa publication.
Le timing de ce message n’est pas anodin. Censé essayer un prototype MotoGP cet hiver, Toprak Razgatlioglu pourrait faire ses débuts sur la Yamaha YZR-M1 entre le 31 janvier et le 2 février, lors du shakedown de Sepang (Malaisie) – trois journées de test réservées aux pilotes essayeurs et aux rookies.
Il intervient surtout en pleine période de mercato MotoGP, alors que constructeurs et teams négocient déjà pour 2023. Le champion du monde Superbike espère intéresser une équipe d’usine, possiblement Yamaha puisqu’il a un contrat avec la marque jusqu’en 2023. Chez Monster Energy Yamaha MotoGP, Franco Morbidelli est déjà verrouillé et les négociations de prolongation de Fabio Quartararo sont entamées. Le Français a juré de ne rien signer avant le test de Sepang (5-6 février), exigeant de Yamaha des changements sur la moto utilisée lors du dernier test de pré-saison, en novembre 2021.
Toprak Razgatlioglu en MotoGP : l’histoire qui commence à s’écrire