Septième du test de Lusail, Jorge Martin a indiqué qu’il n’était pas à 100 % lorsqu’il a réalisé son meilleur chrono. L’Espagnol a été confronté à un souci de vibrations lors des essais, que Ducati et l’équipe Pramac Racing vont tenter de résoudre d’ici au Grand Prix du Qatar.
Une bonne préparation avant le coup d’envoi : « La pré-saison a globalement été bonne. J’ai été très compétitif en Malaisie et ici. Je me sentais aussi très bien physiquement. La seule chose qui m’inquiète un peu est cette petite vibration, mais sinon je pense que nous avons progressé par rapport à la saison précédente. Nous avons amélioré notre rythme d’une seconde. Il sera difficile pour les autres marques de suivre le rythme des Ducati. »
Le septième meilleur temps : « Je n’ai pas tant poussé que ça. J’ai poussé mais c’était mon premier run en pneus tendres sur les deux jours, et la première fois, tu veux retrouver les sensations. J’ai essayé mais je pense que j’avais encore (de la marge). Ce n’est pas quelque chose qui m’inquiète trop. Je pousserai quand le moment sera venu. »
Un test positif mais un souci technique à résoudre : « Je me suis senti assez à l’aise jusqu’au dernier run, en confiance, avec du rythme, en faisant des 1’52 bas et moyes avec des pneus usés de 20 tours. Je pense que nous avons amélioré de près d’une seconde par rapport à la course (de 2023). À la fin j’ai essayé de faire un long run, une simulation de sprint, mais j’avais beaucoup de vibrations à l’arrière. C’est un problème que j’ai eu tout au long du test. Les autres Ducati n’en avaient pas donc on espère trouver la solution. On a deux semaines pour analyser car si on a ces vibrations pendant le week-end, j’aurais du mal à pouvoir gagner. »
Quelques détails sur les vibrations : « Nous en avions parfois avant, normalement c’était quand le pneu avait 20 ou 22 tours, mais là je rencontrais ce problème dès le deuxième tour. Je ne sais pas si c’est l’embrayage, le bras oscillant, le carénage… Il va falloir tout remettre à neuf au Grand Prix et espérer que ça s’en aille et que je pourrai bien rouler. Pour le moment, ce n’est pas que je doive changer mon style de pilotage, mais je ne peux pas ouvrir les gaz quand je le souhaite à cause de ces vibrations. Nous devons analyser ce qu’il faut changer. »
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