Johann Zarco aura besoin d’une piste sèche en FP3 pour améliorer son meilleur temps à Sepang, car il est pour l’instant repoussé au repêchage après la première journée du Grand Prix de Malaisie, terminée quinzième. Mais le Français est confiant, car il se sait capable de faire mieux et a un bon feeling ici.
Propos recueillis lors du point presse donné par Johann Zarco à Sepang ce vendredi.
Quinzième en FP1 mais confiant : « J’ai eu un problème technique sur la moto qui m’a fait rentrer au premier run, puis j’ai fait un 2’01.0 et les pneus ont commencé à être usés. Je voulais aussi essayer quelque chose sur la moto, c’est pour ça que j’ai garder les pneus usés car user des pneus neufs quand on essaie un truc, on ne peut pas savoir si c’est bien ou pas. Le feeling avec la moto était bon, c’est pour ça que je reste zen : je sais que j’ai la vitesse pour être dans le top-10 donc j’espère qu’il fera sec en FP3. Il m’a manqué d’être rapide d’entrée, et ce problème technique au premier run. »
Une FP2 intéressante sur le mouillé : « Améliorer les chronos de ce matin en mettant les pneus slicks était impossible, donc je suis resté en pneus pluie. Bagnaia repartait avec les pneus slicks donc j’ai pu voir sur certaines taches humides si ça tenait ou pas. Crutchlow était aussi là, c’était intéressant. Je n’aurais pas autant poussé que lui avec des slicks, il a fait un bon chrono. J’ai préféré pousser avec les pneus pluie et voir jusqu’où je peux aller quand les pneus ne sont pas trop chauds. Ça m’a permis de voir à partir de quel chrono il faut changer de pneus en cas de changement de moto en course. »
Le grip sur le mouillé : « La piste est grasse. Il y a la chaleur pour les pneus, mais il n’y a pas l’accroche car je pense que la piste est beaucoup plus usée qu’en Thaïlande, même si la piste était aussi grasse là-bas. Ici même s’il n’y a pas de grip on ne peut pas mettre le pneu tendre, il faut mettre le meidum car le tendre chauffe et s’use.
Plus de ride-height device à l’avant : « On est sur la continuité de la Thaïlande et de l’Australie. La moto la plus saine, finalement, c’est sans le device à l’avant, elle réagit mieux et ça permet de bosser sur le pilotage. »
Le retour de Massimo Branchini avec lui en 2023 : « Ça m’a fait plaisir quand j’ai su que j’allais pouvoir bosser avec lui. Masimo était bien chez Ajo mais il est quand même content de passer ce step en MotoGP, techniquement ça fait plus de boulot. Ça fait longtemps qu’on a plus bossé ensemble mais cet ultra-feeling qu’on avait trouvé ensemble, les autres se grattaient la tête. Il y avait certaines choses que je faisais différemment des autres en Moto2 et ça marchait. En MotoGP il y a aussi des choses que je ne fais pas pareil. c’est un peu ma signature mais jusqu’à présent ça n’a pas pas payé. »
« Est-ce que lui va réussir a sentir ce différent ? Après j’essaie de faire au mieux, d’adapter mon panel de piltoage le plus large pour être bon dans toutes les conditions. Il faut faire le point, ça fait trois ans que j’évolue sur la Ducati mais il y a ce ‘mais’ qui bloque. Quand je fais bien, je ne fais pas extra bien. Est-ce que c’est l’homme, est-ce que c’est technique ? Il faut peut-être faire des changements. »
« D’après Jean-Michel il y a un cap mental à passer, qui passe aussi par le physique, donc on a envie de faire une belle saison d’hiver en physique. Jean-Mi voit aussi que je fais des choses différentes, masi pour lui c’est bon. Mais même quand c’est bon, ça ne suffit pas encore. J’ai tout sur la Ducati, Jean-Mi me pousse à trouver ce qui me manque. Il peut aussi y avoir un peu de technique pour me libérer. Parfois, un tout petit peu de choses me fait du bien, alors si ce peu de choses on peut l’avoir avec Massimo, ce serait bien. »
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