Franco Morbidelli dresse un bilan négatif du Grand Prix du Qatar, terminé à la 11e place. Yamaha souffre d’un manque de compétitivité pour deux problèmes déjà souvent cités depuis quelques années : la puissance et le grip.
Victorieux lors des deux courses organisées à Losail en 2021, Yamaha débute 2022 en étant loin du compte. L’équipe officielle Monster Energy ne rentre du Qatar qu’avec 12 points : 7 pour Fabio Quartararo (9e), 5 pour Franco Morbidelli (11e). 12 points, et un paquet de secondes de retard sur les hommes de devant à l’arrivée.
Parti 12e, Franky Morbido estime qu’il aurait pu accrocher le top-10, mais il n’a pas fait la course parfaite. « J’espérais un peu mieux et j’aurais pu faire mieux. J’ai pris un mauvais départ, j’ai perdu beaucoup de positions dans les premiers tours, puis j’ai remonté. Je pense que je n’étais pas très incisif durant la première partie de la course, et dès que j’ai trouvé mon rythme, j’ai été rapide au regard de notre potentiel. Surtout en voyant les temps de Fabio, qui est le champion du monde. »
« Au regard de notre potentiel » : tels sont les mots à souligner de ce passage. Car celui de la Yamaha YZR-M1 n’était pas particulièrement élevé ce week-end. Jamais les Bleus n’ont été dans le coup pour la gagne. « On manquait de grip et de vitesse de pointe, se désole Franco Morbidelli. Ce sont deux problème qu’on connait, on sait que c’est un circuit particulier pour nous et on verra comment ça ira à Mandalika (lieu du prochain Grand Prix, NDLR). On va essayer de tout mieux comprendre et d’appliquer les bonnes recettes pour mettre fin aux problèmes. Après les deux victoires de 2021, ce résultat est évidemment désastreux. »
« Les autres constructeurs ont très bien travaillé en termes de vitesse et de gestion des pneumatiques, poursuit le vice-champion du monde MotoGP 2020, qui en appelle au calme. Nous devons continuer et voir ce qui arrivera à Mandalika. Nous allons devoir nous donner du temps pour comprendre. Je dirais que jusqu’à la première course européenne, nous ne devons pas perdre les nerfs. » L’Italien donne ainsi à Yamaha un mois et demi pour retrouver le chemin de la compétitivité.
Qatar, Quartararo (9e) : « Ça fait mal mais il faut rester fort »
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